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Ticket d'entrée à 200 M$ : le gage de sérieux d'une nouvelle équipe ?

Les patrons d'écurie défendent la mesure instaurée par les nouveaux Accords Concorde et qui oblige une nouvelle équipe à payer 200 millions de dollars aux autres.

Les monoplaces de Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20, Charles Leclerc, Ferrari SF1000, Daniel Ricciardo, Renault F1 Team R.S.20, Alex Albon, Red Bull Racing RB16, et Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35, dans le parc fermé après les qualifications

Les monoplaces de Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20, Charles Leclerc, Ferrari SF1000, Daniel Ricciardo, Renault F1 Team R.S.20, Alex Albon, Red Bull Racing RB16, et Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35, dans le parc fermé après les qualifications

Steven Tee / Motorsport Images

Samedi au Mugello, Zak Brown a révélé lors d'un point presse l'existence d'une clause figurant dans les nouveaux Accords Concorde entérinés le mois dernier. Le PDG de McLaren Racing a ainsi fait savoir que toute nouvelle écurie souhaitant s'engager en Formule 1 devrait désormais verser 20 millions de dollars à chacune des équipes existantes, représentant un ticket d'entrée de 200 millions de dollars avant même de penser à tous les autres investissements. L'objectif de la mesure est de protéger les revenus des teams, qui verraient alors le gâteau des primes versées par la F1 se diviser en 11 voire 12 parts, et non plus 10. De plus, cela permettrait de garantir la valeur des écuries.

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Cette somme pourrait être vue comme un frein à l'arrivée de nouvelles écuries, mais Toto Wolff défend lui aussi cette approche. "Au contraire, je pense que c'est très important", assure le directeur de Mercedes. "Cela établit un plancher de valeur pour les équipes. Naturellement, c'est à la discrétion du détenteur des droits commerciaux [Liberty Media] d'en décider autrement si jamais nous sommes moins de dix écuries, mais je pense qu'une telle valeur de franchise est totalement normale. Cela devrait se limiter à dix équipes. C'est quelque chose de particulier d'avoir un engagement en Formule 1. C'est valable pour la plupart des championnats sportifs professionnels."

La F1 veut ainsi éviter les projets mort-nés à l'image de ce qui s'était produit en 2009 avec USF1, mais aussi se prémunir d'un éventuel manque de sérieux ou de solidité financière de tout nouvel entrant. Haas F1 est la dernière écurie à avoir fait son entrée en F1, il y a quatre ans, et a signé ces nouveaux Accords Concorde en soutenant l'obligation de paiement de 200 M$. "Si vous les payez, vous achetez une valeur", justifie Günther Steiner, directeur de Haas. "Quiconque a de l'argent peut décider s'il veut investir ou non. Avec le plafonnement budgétaire, ce peut être un investissement. Car si vous faites du bon boulot, ça peut être rentable."

"Je crois que c'est une opportunité", insiste Steiner. "On peut créer une valeur pour quelqu'un de nouveau qui arrive. Qui que ce soit, il devra être solide pour investir une grosse somme d'argent afin d'avoir la licence puis de construire une équipe, ou alors il devra acheter une écurie. On est donc presque certain que ce seront des gens qui peuvent lever certaines sommes d'argent. Le bon point, c'est qu'avec le plafonnement budgétaire il est possible de prévoir ce que l'on va dépenser. Désormais, vous savez ce que ça vous coûtera et vous pouvez estimer si ça vaut le coup de prendre le risque d'investir. Je pense que c'est positif pour la F1. Si quelqu'un arrive, c'est qu'il est sérieux."

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