Titre 2010 : Vettel défie les pronostics (2/2)
Le Canada n'arrangea pas les affaires de Vettel, jamais dans le rythme d'Alonso et des Mclaren
Le Canada n'arrangea pas les affaires de Vettel, jamais dans le rythme d'Alonso et des Mclaren. Quatrième au final, il renoua enfin avec le succès à Valence, où il domina d'un bout à l'autre. Il était en mesure de faire de même à Silverstone mais une touchette avec son équipier dès le premier virage lui occasionna une crevaison. Le Safety Car l'aida à remonter jusqu'à la septième place, tandis que Webber se félicita avec malice d'une performance "pas mauvaise pour un Numéro 2". L'Australien faisait ainsi référence à la stratégie de son équipe qui consistait à céder son nouvel aileron avant à Vettel – l'Allemand ayant cassé le sien en essais libres – car ce dernier était mieux placé au Championnat. Une polémique interne de plus.
Vettel retrouva le podium en Allemagne derrière les deux Ferrari, ainsi qu'en Hongrie. Cependant, un drive-through pour avoir laissé trop d'espace entre lui et Webber sous Safety Car lui fit perdre une place, une nouvelle fois en faveur d'Alonso. Et ce ne fut ni en Belgique, ni en Italie qu'il put inverser la tendance : deux accrochages avec Button – lequel occasionna une pénalité – puis Liuzzi, l'ont relégué en fond de classement à Spa-Francorchamps tandis qu'à Monza, la Red Bull n'était pas au niveau des meilleurs. Un changement de pneus lors du dernier tour sauva la quatrième place. Nouvelle place d'honneur à Singapour deux semaines après, en ayant mis la pression en vain sur Alonso, qui remportait une nouvelle victoire.
C'est alors que Red Bull reprit sa marche en avant : victoire au Japon, victoire au Brésil et domination en Corée...avant une casse moteur.
Si bien qu'au final d'Abu Dhabi, Vettel faisait office d'outsider face à Alonso et Webber. Il lui fallait absolument finir sur le podium et espérer une contre-performance de ses rivaux. Et il fut servi : non seulement Vettel signa la pole et ne laissa le soin à personne de contester son leadership, mais il voyait Webber se saborder en touchant le mur en début de course, le contraignant à s'arrêter en avance et à repartir dans le trafic. Ferrari se calqua sur sa stratégie au lieu de se concentrer sur Vettel et avança également le changement de pneus d'Alonso. L'Espagnol repartit derrière un Vitaly Petrov infranchissable dont beaucoup de souviennent encore avec émotion. Devant, Vettel n'avait plus qu'à assurer. Il devint ainsi à 23 ans le plus jeune Champion du Monde de l'Histoire. Et ce n'était que le début..
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