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Titre 2010 : Vettel défie les pronostics (1/2)

Sebastian Vettel est sur le point de rejoindre le club très fermé des quadruples Champions du Monde, composé de Juan-Manuel Fangio (1951 et de 1954 à 1957), Alain Prost, (1985, 1986, 1989 et 1993) et de son modèle, Michael Schumacher (1994, 1995 et de 2000 à 2004)

Sebastian Vettel est sur le point de rejoindre le club très fermé des quadruples Champions du Monde, composé de Juan-Manuel Fangio (1951 et de 1954 à 1957), Alain Prost, (1985, 1986, 1989 et 1993) et de son modèle, Michael Schumacher (1994, 1995 et de 2000 à 2004). Pourtant, si le pilote Red Bull a dominé cette saison 2013, ce ne fut pas le cas à chaque fois.

En 2010, Vettel en était à sa quatrième saison – sa troisième complète. Il ne comptait alors "que" cinq victoires après avoir déjà frôlé le titre l'an passé face aux Brawn GP de Rubens Barrichello et Jenson Button, qui l'emporta finalement. Cependant, la forme de sa Red Bull en faisait un favori logique, malgré le réveil attendu des Ferrari avec le recrutement de Fernando Alonso, ainsi que des McLaren qui comptaient désormais Button aux côtés du produit maison Lewis Hamilton. Sans oublier son équipier Mark Webber, qui ne s'est pas laissé déborder par l'Allemand en 2009 et qui comptait bien profiter de chaque faux pas de son équipier.

Or, en début de saison, ce ne fut pas le pilote qui céda, mais sa mécanique. Dominateur à Bahreïn comme en Australie, son élan fut stoppé par un souci de bougie dans le désert arabe et par la casse d'un disque de freins chez les kangourous. S'il abandonna à Melbourne, il assura une quatrième place à Sakhir qui aura son importance au décompte final. Il reprit sa marche en avant en Malaisie où rien ne l'empêcha de gagner, avant de surnager à Shanghai où les conditions humides ne l'ont cette fois pas aidé. Il se contenta de la sixième place, tandis que les Mclaren signèrent un doublé, comme les Ferrari à Bahreïn. La bataille s'annonçait rude...

Ce fut également le cas chez les ibères, où un nouveau souci de freins lui fit perdre une place au profit d'Alonso, en dépit d'une troisième place. Cependant, Webber avait pris le dessus sur Vettel. Bis repetita à Monaco, où l'Australien fut intouchable devant l'Allemand. Puis vint Istanbul, lieu de la première des nombreuses tensions entre Webber et son équipier. Le premier devançait encore le second, jusqu'à ce qu'il soit signifié à Webber que les positions étaient gelées. L'ordre n'est semble t-il pas parvenu à Vettel – trois ans avant Sepang 2013 – qui recolla à son équipier, tenta de le déborder, avant de se rabattre trop tôt sur lui. Le résultat ne s'est pas fait attendre : accrochage entre les deux, abandon pour Vettel et victoire perdue pour les deux pilotes Red Bull.

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