Todt : "Indianapolis a tous les ingrédients pour accueillir la F1"
Présent ce week-end à Indianapolis, Jean Todt assistera ce soir à la 104e édition des 500 Miles. Samedi, il a passé une partie de la journée sur le circuit avec Roger Penske, propriétaire des infrastructures et du championnat IndyCar.
Photo de: IMS Dan Helrigel
L'Indianapolis Motor Speedway a accueilli la Formule 1 de 2000 à 2007 avant de disparaître du calendrier, notamment suite au fiasco du Grand Prix des États-Unis 2005. Après cinq années d'absence, la F1 a retrouvé les USA en s'installant à Austin, mais la volonté d'organiser une seconde épreuve sur le territoire est évoquée de longue date. Pour le président de la FIA, un retour de la catégorie reine à Indianapolis pourrait alors être une bonne chose.
"Vous savez que la responsabilité du calendrier revient au détenteur des droits commerciaux [Liberty Media], mais clairement, Indianapolis a tous les ingrédients pour accueillir la Formule 1, toutes les infrastructures", explique Jean Todt, interrogé par Motorsport.com. "Roger Penske et son groupe ont pris les commandes et je suis très impressionné par ce que j'ai vu ce [samedi] matin, toutes les améliorations qui ont été apportées en très peu de temps. Roger a déjà fait beaucoup de choses au niveau des infrastructures, qui étaient déjà très impressionnantes. Indianapolis est en quelque sorte la Silicon Valley du sport automobile aux États-Unis, alors naturellement, si la Commission F1 [de la FIA] proposait d'y avoir un Grand Prix, ce serait très bien pour la Formule 1."
Samedi, Jean Todt a visité les installations d'Indianapolis en compagnie de Roger Penske.
Liberty Media s'est concentré jusqu'à présent sur un projet de Grand Prix à Miami pour la tenue d'une seconde épreuve sur le territoire américain. Avant la crise sanitaire, plusieurs obstacles avaient été levés concernant l'idée d'une course organisée autour du stade de l'équipe de NFL des Miami Dolphins. Néanmoins, des perspectives pourraient demeurer pour Indianapolis, le Grand Prix des États-Unis à Austin étant réputé pour être fragile et la situation pouvant évoluer davantage encore puisque la F1 ne s'y rendra pas cet automne en raison de la pandémie de COVID-19.
La gestion de la crise a d'ailleurs constitué un défi majeur pour la discipline mais aussi pour l'ensemble des sports mécaniques. Dès le mois de mars, la FIA a pris la problématique à bras le corps, devant des calendriers chamboulés et les risques de crise économique nécessitant des mesures d'urgence. Aujourd'hui, à l'heure où de plus en plus de championnat ont repris, Jean Todt se félicite de la manière dont les choses ont été abordées.
"Je crois que c'est remarquable et louable de voir tous les efforts qui ont été faits dans les différents championnats – en Formule 1, en Formule E, en Endurance, en IndyCar et dans toutes les catégories de sports mécaniques – pour que la compétition reprenne en cette période", souligne-t-il. "La solution de facilité aurait été d'attendre que la vie reprenne son cours normal, mais nous ne savons pas quand ce sera. Il est donc essentiel de redémarrer et je salue tout le travail qui a été fait, y compris évidemment à Indianapolis."
Propos recueillis par David Malsher
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