Toro Rosso accepterait un moteur Ferrari 2015 l'an prochain

Or, cette position est loin d'être atteinte. Après avoir pointé au cinquième rang après le Grand Prix de Malaisie en y plaçant ses deux pilotes dans le top 8, Toro Rosso a progressivement rétrogradé au classement et n'a marqué que 45 points cette saison, contre 92 pour Force India qui occupe actuellement la dernière place dans le top 5.

Il est vrai que le manque de fiabilité coûte cher à Toro Rosso avec onze abandons, même s'il faut souligner que les écuries rivales n'ont pas été épargnées non plus : six abandons pour Force India, quatorze pour Lotus !

"Et si nous n'avons pas atteint notre objectif, nous devons nous demander pourquoi," souligne un Franz Tost remonté contre Renault sur le site officiel de la F1. "Nous avons eu dix abandons ! [onze après Sotchi, ndlr] Les pilotes en ont provoqué deux, il y a eu trois défaillances du côté de Toro Rosso et cinq ont été causés par "d'autres" pièces de la voiture."

"Quand on abandonne si souvent, cela se voit forcément au classement. C'est d'autant plus décevant que nous étions dans les points la plupart du temps lorsque nous avons abandonné. En prenant ces faits en compte, nous avons pris la décision de changer quelque chose."

Les "autres" pièces de la voiture dont parle Tost sont une allusion claire à l'unité de puissance Renault, et c'est sans surprise que Toro Rosso se tourne vers d'autres horizons pour 2016.

Une association avec Ferrari est envisageable

L'offre de Ferrari de fournir une unité de puissance de 2015 la saison prochaine tient la corde pour la petite Scuderia, mais Tost comprend que ce ne soit pas une option acceptable pour son écurie-sœur.

"Toro Rosso accepterait le moteur 2015, car nous pensons que ce serait un pas en avant pour nous," déclare le directeur de l'équipe italienne. "Mais oui, Toro Rosso est dans une situation différente de Red Bull Racing. Leur ADN est de se battre pour la victoire et pour le titre, et par conséquent ils veulent le même matériel que celui utilisé par Ferrari en 2016."

"Ce n'est pas à Ferrari de prendre la décision, c'est à M. Mateschitz. Il faut donc attendre de voir ce qu'il va décider," conclut Tost.