Toro Rosso s'attend à voir Sauber souffrir avec le moteur Ferrari

Toro Rosso a emballé les fans en présentant sa nouvelle monoplace, esthétiquement bien née, et rappelé à tous son savoir-faire en matière de recherche et développement.

Marcus Ericsson, Sauber C36

Marcus Ericsson, Sauber C36

XPB Images

Marcus Ericsson, Sauber C36
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso
Marcus Ericsson, Sauber C36
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12
Marcus Ericsson, Sauber C36
Le cockpit et la prise d'air de la Sauber C36

Souvent sous-estimée par le grand public en raison de sa relation avec Red Bull, l’équipe Toro Rosso dispose cette année d’une occasion de montrer à quel point il s’agit d’une structure toujours très indépendante, capable de produire ses propres solutions et de les développer de bout en bout de la saison.

James Key, le responsable aérodynamique de la petite Scuderia, est reconnu dans le paddock comme l’un des meilleurs dans le domaine et n’a simplement pas pu voir le plein potentiel de son châssis s’exprimer l’an dernier en raison de la faiblesse de l’unité de puissance cliente Ferrari, qui datait d’une saison, et qui, par ailleurs, ne recevait pas d’évolutions en cours d’année.

Une donne qui change grandement en 2017, avec un retour de Toro Rosso chez Renault, et des choix de concepts aéro différents de ceux pris par l’équipe mère Red Bull.

"Plus que le fait de disposer de la même unité de puissance, le point positif concernant la motorisation 2017 est qu’elle sera développée et qu’elle ne va pas chuter dans la hiérarchie comme l’an dernier", commente Carlos Sainz, qui pilotera le package avec l’ambition de réaliser un gros pas en avant dans la hiérarchie.

"Renault a une équipe d’usine derrière, et je suis certain qu’ils vont pousser à fond pour que le moteur suive. Je suis confiant quant au fait que ça va fonctionner : ils ont beaucoup développé la saison dernière et ont créé un nouveau concept cette année."

Sauber en situation inconfortable ?

Carlos Sainz Jr. est ainsi bien placé pour savoir que Sauber, qui garde de son côté l’unité de puissance cliente Ferrari, n’arrive pas avec des armes aussi bien affûtées que celle de Toro Rosso sur le papier.

"La dernière fois qu’on m’a posé cette question [à propos du niveau de performance du moteur Ferrari, ndlr], j’ai été peut-être un peu trop dur car j’étais frustré au sujet de ma situation personnelle et du fait de disposer d’un moteur daté d’un an. Ça s’est retrouvé dans la presse et j’ai été un peu trop dur avec eux."

"Mais espérons qu’ils soient un peu derrière, mais sans perdre trop. Je veux qu’ils soient derrière nous mais pas qu’ils chutent au fond autant que ce fut le cas pour nous, car ça peut être vraiment, vraiment difficile…"

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