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Tost dénonce le système des jetons de développement moteur

Fernando Alonso, McLaren Honda et Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso

Photo de: XPB Images

Franz Tost, Scuderia Toro Rosso, Team Principal
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso
Felipe Massa, Williams F1 Team
Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM08 sur la grille
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W06; Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W06; Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T; et Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T au départ

Directeur de l’écurie Toro Rosso, Franz Tost appelle de ses vœux un remaniement complet de la réglementation moteur. Pour l’Autrichien, ce ne sont pas les unités de puissance en elle-mêmes qui sont le nœud du problème, mais les restrictions drastiques qui entourent leur développement. 

Alors que les motoristes et les équipes ne sont pas encore d’accord quant aux possibilités de poursuite du dégel moteur en 2016, Tost estime que c’est tout le système des jetons de développement qui est à revoir. 

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Après avoir lancé leur nouveaux V6 l’an passé - cette année pour Honda -, les motoristes disposaient cette saison de 32 jetons de développement pour faire évoluer leurs blocs, soit environ 50% de l’ensemble d’une unité de puissance. Cette allocation est amenée à se réduire chaque année de quelques jetons, jusqu’en 2019. Un frein à la compétition et aux possibilités de rattraper Mercedes selon Tost. 

"Pour moi c’est absolument un non-sens", regrette-t-il dans les colonnes de GPUpdate. "Je me souviens, j’ai déjà dit il y a trois ou quatre ans qu’avec les nouvelles règles sur les unités de puissance, si un motoriste est devant, ensuite avec la règle des jetons les autres ne peuvent pas le rattraper."

Pas d’argent, pas de F1 

Tost adopte un point de vue très clivant sur le sujet, ne faisant pas dans le détail concernant les investissements des motoristes. D’après lui, il est inutile de s’engager dans la catégorie reine si c’est pour le faire à moindre coût. 

"A cette époque, les motoristes disaient qu’ils devaient économiser de l’argent", raconte-t-il. "J’ai dit : "En Formule 1, on ne peut pas économiser de l’argent." Maintenant, nous avons la situation dans laquelle Mercedes est loin devant, et les autres sont derrière. Par conséquent, chaque motoriste devrait être libre de développer son moteur comme il l’entend. S’il n’a pas d’argent, il ne devrait pas être en Formule 1 ; c’est aussi simple que cela."

"Si les moteurs Mercedes, Ferrari, Renault et Honda étaient au même niveau, nous aurions de très belles courses. Mercedes a de fantastiques pilotes avec Hamilton et Rosberg, il y a Vettel et Räikkönen chez Ferrari, Alonso chez McLaren. Cela signifie qu’il y a trois ou quatre équipes qui pourraient jouer le titre. C’est ce que les gens veulent voir, et c’est ce que j’aimerais voir changer."

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