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Trois équipes F1 ont fait des avances à Lando Norris

Avant que McLaren ne se libère de son Ibère, Lando Norris doit ronger son frein et accepter de ne pas rouler dans une équipe rivale, même si de l’intérêt a été prononcé.

Lando Norris, McLaren MCL33

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Lando Norris, McLaren MCL33
Lando Norris, McLaren MCL33
Lando Norris, Carlin
Lando Norris, Carlin
Podium : Lando Norris, Carlin
Dr Helmut Marko, consultant Red Bull Motorsport
Lando Norris, Carlin
Lando Norris, McLaren MCL33
Lando Norris, McLaren MCL33
Lando Norris, McLaren MCL33

Lando Norris, protégé de l’équipe McLaren, a été approché par trois équipes rivales ces derniers mois, mais McLaren souhaite conserver son joyau à bord.

Trois équipes F1 ont tenté une approche vis-à-vis de Lando Norris, dont la carrière est gérée par McLaren. Toutes auraient cependant imposé à l’actuel leader du championnat F2 de couper ses liens avec la structure qui a parié sur lui depuis son plus jeune âge.

Les rumeurs d’arrivée de Lando Norris chez Toro Rosso en remplacement de Brendon Hartley avaient été utilisées avant le Canada à des fins politiques par différentes parties, mais il s’avère que Red Bull a bel et bien fait part d’un intérêt pour le jeune Britannique. Cependant, l’intérêt du Taureau Rouge pour le pilote de 18 ans n’était réel que si celui-ci pouvait être extirpé des liens contractuels le liant à McLaren et devenir un agent libre.

Norris dans le giron McLaren : pas négociable

Zak Brown, directeur de McLaren, a cependant clarifié le fait qu’il n’a nullement l’intention de laisser filer sa perle rare au sein du programme d’un rival. Dans le passé, McLaren avait tenu pendant plusieurs années à conserver Stoffel Vandoorne dans son sérail, même sans pouvoir accorder au Belge un volant de titulaire au sein de l’équipe, ou le placer ailleurs en F1 en attendant. Celui-ci avait été placé en Super Formula en attendant le départ à la retraite de Jenson Button.

"Nous avons été approchés par plus d’une équipe", révèle Brown à Motorsport.com. "Nous avons eu trois approches, de niveaux variables. Certaines comprenaient cette année, mais nous désirions qu’il se concentre sur la F2, et le conserver chez McLaren. Nous avions le sentiment que c’était bon pour sa carrière et bon pour McLaren, et que nous considérerions les choses au cas par cas."

Brown explique cependant que même s’il est formidable pour une structure de management de carrière de pilote de voir son poulain sollicité par différentes équipes, ce qui prévaut est le plan de McLaren sur le long terme. Le refus de McLaren de voir son jeune pilote quitter le giron témoigne de la volonté de l’équipe de placer celui-ci dans un baquet de titulaire en cas de départ de Fernando Alonso ou de mise à l’écart de Stoffel Vandoorne à court ou moyen terme.

McLaren aurait pu considérer le placement de Norris dans une autre équipe − comme l’avait fait Red Bull avec HRT au tout début de la carrière de Daniel Ricciardo − mais à la condition expresse que le Britannique puisse demeurer contractuellement lié à la structure de Woking : forcément pas du goût de ceux ayant prononcé un intérêt.

"Toutes ces approches signifieraient qu’il devrait partir et nous ne sommes pas intéressés par cette discussion. Ce n’est pas négociable. Nous n’allons pas l’entraîner pour quelqu’un d’autre et je ne pense pas que quelqu’un d’autre soit intéressé par le fait de l’entraîner pour nous", ajoute Brown.

Pas de solution de placement

McLaren ne dispose pas d’équipe partenaire avec laquelle travailler pour placer de jeunes pilotes avant que ses propres baquets ne se libèrent. Les équipes qui pourraient le faire sont déjà liées à Ferrari (Sauber), Mercedes (Force India) et Red Bull (Toro Rosso).

"Nous n’avons pas d’équipe sœur ; ce n’est pas idéal", confirme Brown, qui ne peut se lier à Williams, dont l’héritage et l’identité demeurent très percutants avec McLaren. "Je pense que cela montre que la FIA doit regarder de près à quel point certaines équipes sont influentes par rapport à d’autres car ce que l’on commence à faire est de fermer des opportunités pour des gens qui devraient être indépendants."

Red Bull manque d’un remplaçant réaliste à placer au volant de sa Toro Rosso dans un contexte de satisfaction très relative des performances de Brendon Hartley. Pour la première fois depuis de longues années, la marque autrichienne a ainsi considéré très sérieusement l'éventualité de faire entrer un pilote d’un autre programme au sein de sa filière.

Helmut Marko n’a pas démenti le contact pris avec Norris. "Nous avons eu des discussions, mais différentes de ce qui a été annoncé par qui que ce soit", déclare-t-il à Motorsport.com. "Nous réalisons nos négociations derrière des portes closes, pas en public."

Interrogé sur la situation inhabituelle consistant à essayer de faire venir un pilote qui n’avait pas monté les échelons des formules de promotion avec Red Bull, Marko a conclu avec amusement : "On ne peut jamais vraiment dire ce que fait Red Bull ! Nous sommes bons pour les surprises !"

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