Trois questions à Romain Grosjean avant Singapour

Appréciez-vous le défi de Marina Bay ?

La piste est vraiment impressionnante, avec des parties techniques et des virages typiques aux tracés urbains, à 90°. Il y a quelques lignes droites, mais c’est globalement très chargé pour nous [les pilotes], virage après virage! Passer sur des points de repère comme le pont [Anderson] et sur le Boulevard Raffles offre une vue fantastique aussi bien depuis le cockpit que pour les téléspectateurs.

Cette année sera intéressante avec les nouvelles autos. Comme on l’a vu à Monaco, je suis sûr que les pilotes vont travailler très dur dans le cockpit, particulièrement pour garder la puissance sur la réserve dans les virages serrés. Et si ça devient humide à un moment donné, ça deviendra particulièrement intéressant.

Y’a-t-il une préparation spéciale pour les demandes physiques?

Les éléments clé sont le sommeil et l’eau ! On sait bien que l’on reste à l’heure européenne. Une fois que l’on s’est habitué à se lever dans l’après-midi et à aller au lit tôt dans la matinée, cela devient juste une routine. La course est longue, et je m’assure d’avoir beaucoup de liquide à bord avant le départ de la course. C’est crucial, car si l’on est déshydraté, la pensée se ralentit et des erreurs peuvent être commises plus facilement. Comme à chaque Grand Prix, je m’assure que chaque petit détail soit en place avant l’arrivée du dimanche.

Qu’en est-il de l’atmosphère pendant le weekend de Grand Prix ?

J’adore vraiment piloter sur cette piste et en fait, j’adore le pays dans sa globalité ! Les gens sont très amicaux à Singapour et c’est chouette d’en voir autant venir en ville pour la course. C’est une atmosphère totalement unique pour le weekend de GP et l’ambiance est différente de partout ailleurs.