Trulli et l'impact négatif de la fiabilité parfaite

Pour la quatrième fois de l'histoire de la Formule 1 seulement, l'intégralité des monoplaces au départ à rallié l'arrivée à Valence. Une première depuis le Grand Prix d'Italie 2005. Est-ce le symbole parfait de l'ennui sur lequel a débouché la course de dimanche dernier ?

Jarno Trulli a en tout cas son avis sur la question. Selon l'Italien, une fiabilité parfaite comme on a pu le voir à Valence débouche inévitablement sur un manque de spectacle, mais aussi sur la diminution des chances de bien figurer pour les plus petites équipes.

"Ce record est un peu paradoxal et a une signification précise : La course de Valence, à mon avis, a indiqué un autre gagnant en plus de Vettel. Le gagnant, c'est la technologie," a souligné Trulli dans la Repubblica.

"Il y a dix ou quinze ans, quand j'ai commencé à courir, un pilote savait comment il allait commencer la course, mais il ne savait pas comment il allait la terminer. De nos jours, la fiabilité est devenu ordinaire : Les voitures ont quatre roues et son fiables. Je suis incapable de me souvenir de la dernière fois qu'un moteur a cassé dans une course de Formule 1. Les constructeurs sont devenus excellents au niveau du contrôle qualité et aucun détail n'est laissé au hasard".

Aux yeux du pilote Lotus, une course sans incident technique ou mecanique n'a pas la même saveur. Pire, cela aurait un impact négatif sur la discipline selon lui.

"Cela implique deux choses : La première c'est que les chances de marquer des points pour les petites équipes ont sensiblement diminué. La seconde c'est un manque d'attrait pour la Formule 1. Ce n'est pas un hasard si la course de Valence a été la plus ennuyeuse de l'année," a précisé Trulli.