Un écart encore plus grand en faveur de Mercedes à Sepang ?

Interrogé sur la possibilité d'accentuer l'écart avec la concurrence à Sepang, l'Autrichien estime qu'il s'agit d'une réelle possibilité : "Potentiellement oui. D'un point de vue aéro nous faisons les choses bien et du côté de l'unité de puissance aussi ; l'intégration s'est bien passée."

Wolff s'en explique en précisant que la W06 a développé des points forts dans les virages à haute vitesse, avec un appui et un équilibre redoutables. S'il constate que la monoplace allemande n'était pas la référence en vitesse de pointe sur l'Albert Park, les spécificités du tracé de Sepang pourraient être beaucoup plus révélatrices de ses qualités les plus fortes.

"Nous voyons un déficit de notre voiture dans les lignes droites par rapport aux Williams et aux Ferrari", constate Wolff. "Les deux avaient une meilleure vitesse de pointe, beaucoup plus importante de 10 ou 12 km/h. La plus grande différence que nous voyons est dans les virages à haute vitesse, avec l'appui ; il semble que ce soit la force de la voiture. C'était habituellement la force de Red Bull, c'est désormais là où nous semblons avoir tiré le meilleur."

A Melbourne, l'équipe Mercedes a vécu un week-end idéal, tandis que seulement 11 voitures étaient à l'arrivée. Une situation anormale que Wolff ne s'attend pas à revivre, tout comme il s'attend à connaitre d'autres week-end beaucoup plus difficiles à gérer.

"C'était un week-end parfait, une voiture sans faute, des pilotes sans erreur, et ensuite un doublé. Je ne crois pas que l'on peut s'attendre à continuer toujours comme ça. L'équipe est vraiment synchronisée. J'ai le sentiment d'être plus fatigué maintenant après l'hiver qu'à la fin de la saison dernière, et on peut voir le résultat."