Un vendredi crucial pour Merhi, en quête de Superlicence

Deuxième du championnat de Formule Renault 3.5, Roberto Merhi est propulsé ce week-end à bord d'une Formule 1, sans expérience au préalable. Caterham aurait probablement souhaité l'aligner tout au long du week-end, mais le pilote espagnol ne dispose pas encore de la Superlicence, ce qui pose problème évident. Néanmoins, il devrait être autorisé à participer aux EL1 vendredi matin, ce qui pourrait lui permettre d'obtenir le précieux sésame en vue d'une participation à un Grand Prix avant la fin de la saison.

"Pour le moment, il semble qu'ils vont me laisser faire les essais libres et ensuite nous verrons pour l'avenir", a confié Merhi. "Si tout se passe bien, je pense qu'il n'y aura pas de problème ensuite, mais si ça se passe mal ce sera un problème, j'imagine."

A Monza, Merhi aura donc 90 minutes pour convaincre, en espérant ne rencontrer aucun problème technique qui viendrait entraver son programme. Il devra également composer avec un certain nombre de restrictions, à bord d'une CT05 qu'il va découvrir de A à Z. Son seul ressenti sera basé sur le temps qu'il a pu passer dans le simulateur il y a quelques jours.

"Demain, ce sera une situation difficile", reconnait-il. "Vous devez prouver que vous êtes vraiment un bon pilote et vous devez bâtir votre confiance en la voiture, mais vous avez juste une heure et demie. Vous avez deux trains de pneus neufs et vous utilisez le premier tout de suite, le second une demi-heure plus tard. Il faut montrer de la régularité dans les temps au tour, montrer que vous êtes capable de franchir les étapes durant la séance, et donner un bon retour d'information à l'équipe."

Pour le moment, le pilote de 23 ans ne voit pas plus loin que ce premier test crucial, même si la possibilité de rouler à Singapour s'il obtient sa Superlicence semble réelle. Il a également assuré qu'il ne bénéficiait pas de soutien financier pour son apparition à Monza.