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Van der Garde espère avoir servi d'exemple pour l'avenir

Si un accord financier a été trouvé entre Giedo van der Garde et Sauber, le pilote néerlandais n’a pas manqué d’exposer son point de vue sur cette affaire, qui l’a vu renoncer à un baquet F1 moyennant une indemnité conséquente.

Giedo van der Garde, troisième pilote, Sauber F1 Team

Giedo van der Garde, troisième pilote, Sauber F1 Team

XPB Images

Giedo van der Garde, Sauber
La Sauber C34
Peter Sauber et Monisha Kaltenborn, Sauber
Le panneau de Giedo van der Garde, Caterham F1 Team
Le casque de Giedo van der Garde, Caterham F1 Team

Déplorant la manière dont Sauber a géré la situation et accusant une fois encore Monisha Kaltenborn d’avoir tout fait pour qu’il ne pilote plus au sein de l’écurie, van der Garde a provoqué l’étonnement de son ancienne équipe, qui pensait qu’une fois l’affaire réglée sur le plan légal elle pourrait passer à autre chose.

Outre la gestion de Sauber qu’il pointe du doigt, van der Garde espère avoir alerté l’ensemble des équipes F1 sur un sujet sensible en allant jusqu’au bout de sa démarche face à l’équipe qui n’a pas respecté le contrat qu’il détenait.

"J’aimerais adresser quelques mots aux équipes, pilotes, futurs pilotes, leurs managers et les instances dirigeantes de la F1", précise van der Garde. "J’espère sincèrement que ce qui s’est passé avec moi lancera un mouvement pour mettre en place de nouveaux standards et de nouvelles règles aidant à protéger les droits des pilotes. J’aimerais croire que les valeurs et l’éthique qui s’appliquent dans d’autres business s’appliquent également en Formule 1."

Van der Garde estime avoir eu la chance de bénéficier d’un entourage lui permettant de porter son affaire en justice, ce qui n’est pas forcément le cas de tous les pilotes. Il a également fait savoir qu’il avait longuement échangé sur le sujet avec Alexander Wurz, président du GPDA (Association des Pilotes de Grand Prix).

"Il y a de nombreux exemples de pilotes talentueux avec de bonnes intentions mais sans le soutien professionnel que j’ai eu, qui ont été brisés par la Formule 1 et qui ont vu leurs carrières détruites", déplore van der Garde. "J’espère donc que mon cas qui a été entendu à la Cour Suprême de l’Etat de Victoria la semaine dernière à Melbourne servira d’exemple pour illustrer ce qui devrait changer, et que de nouvelles règles seront instaurées pour protéger les droits des pilotes."

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