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Van der Garde raconte son incursion dans le garage Sauber

Giedo van der Garde, Sauber F1 Team

Photo de: XPB Images

Giedo van der Garde, Sauber F1 Team
Giedo van der Garde, Sauber F1 Team
Giedo van der Garde, Sauber F1 Team
Giedo van der Garde, Sauber F1 Team
Giedo van der Garde, Sauber
Giedo van der Garde, Sauber
Giedo van der Garde, troisième pilote, Sauber F1 Team
Giedo van der Garde, Sauber

Durant les jours précédant le Grand Prix d'Australie en mars, la situation semblait bien mal embarquée entre Sauber et Giedo van der Garde. Le pilote néerlandais faisait alors valoir son contrat, lequel lui permettait de courir en Formule 1 au sein de l'équipe durant la saison 2015.

Il réclamait que ce contrat soit respecté et c'est ce que la Cour Suprêtme de Melbourne avait ordonné à l'écurie suisse. Devant cette situation absurde - puisque Sauber disposait depuis longtemps déjà de deux titulaires, Felipe Nasr et Marcus Ericsson - un arrangement financier avait finalement été trouvé entre les deux parties.

Aujourd'hui, van der Garde raconte comment il a vécu ce week-end à Melbourne, en commençant par son entrée dans le motorhome Sauber où, l'on peut s'en douter, il ne fut pas le bienvenu.

"C'était très étrange," confie van der Garde. "Ce qui s'est passé est assez difficile à décrire. Je devais rester calme, ma petite amie Denise pourrait vous le confirmer. J'aurais peut-être dû arriver et dire : "Bonjour, je suis ici pour piloter."

"Je me suis dirigé vers le motorhome de l'équipe et personne ne m'a adressé la parole. Tous ces gens avec qui je travaillais avant m'ignoraient. Personne ne daigne vous regarder et vous vous demandez alors ce qu'il se passe."

Tout le monde m'ignorait et dans le stand, la plupart des mécaniciens étaient absents. J'étais devenu l'ennemi.

Giedo van der Garde

C'est vers le stand Sauber que van der Garde s'est dirigé après avoir reçu sa combinaison des mains du Team Manager de l'équipe, Beat Zehnder.

"Je suis allé voir Zehnder, il m'a donné une combinaison et des chaussures et m'a dit : "Voilà, tu peux y aller, ton baquet est prêt mais en revanche, les pédales ont été mises en place pour Ericsson et nous ne pouvons plus les modifier."

"Ils n'ont rien ajusté d'autre," explique-t-il. "Il y avait juste deux mécaniciens présents, tous les autres étaient absents. J'ignore pourquoi. En principe, ils devaient tous être là, en train de travailler. J'ignore ce que l'équipe a dit à ces hommes-là mais s'ils étaient honnêtes, ils reconnaîtraient qu'ils ont reçu leurs salaires grâce à notre paiement anticipé l'an dernier. Tout à coup, je suis devenu l'ennemi. Ce sont des conneries."

Le Néerlandais précise que seuls les ingénieurs lui ont accordé un minimum de crédit.

"Tous étaient inquiets pour leur emploi et je peux le comprendre, mais je méritais tout de même de recevoir un peu plus de crédit. Seuls les ingénieurs m'en ont accordé, en précisant qu'eux aussi défendraient leurs droits s'ils avaient été traités par l'équipe comme je l'ai été. D'autres pilotes m'ont également fait part de ce sentiment, c'était agréable."

À présent, van der Garde espère que son histoire pourra faire évoluer les choses en Formule 1, surtout en termes d'équité.

"Mon rêve d'être pilote en F1 s'est bien sûr évanoui, mais j'espère que cette affaire pourra changer le cours des choses. J'ai parlé avec Alex Wurz, le Président du GPDA, qui m'a confié qu'il voulait vraiment qu'il y ait plus d'équité en Formule 1. J'espère qu'il réussira car une situation comme celle-là ne doit plus jamais se reproduire."

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