Vandoorne : McLaren n'a "pas progressé du tout" en 2018
Au terme d'un nouveau week-end noir, le pilote belge met directement en cause le développement de l'écurie britannique.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
L'ambiance locale n'aura pas réchauffé le cœur de Stoffel Vandoorne à Spa-Francorchamps. Au volant d'une McLaren toujours en chute de performance, le pilote belge a vécu un week-end cauchemardesque à domicile, qui s'est traduit par la dernière place aussi bien en qualifications qu'en course. À l'heure où son baquet paraît sérieusement menacé, la série de courses sans inscrire le moindre point se poursuit. Elle dure depuis le Grand-Prix d'Azerbaïdjan…
Au championnat constructeurs, l'écurie McLaren a vu Haas F1 Team lui passer devant et la distancer, preuve d'un niveau en baisse qui, selon Vandoorne, est directement imputable à l'absence totale de progrès sur la MCL33 à moteur Renault.
"C'est difficile de faire pire week-end", convient le Belge. "Nous avons vu que notre performance était très loin d'être bonne. Il n'y a pas vraiment d'explication. La réalité, c'est que nous n'avons pas progressé depuis le début de l'année, nous n'avons pas progressé du tout par rapport aux autres."
"Il n'y a pas eu beaucoup de choses encourageantes ce week-end. Ce n'était pas la course la plus sympa de l'année. À Monza, ce sera de nouveau très difficile. C'est encore un circuit avec beaucoup de lignes droites. Nous verrons. Peut-être que nous aurons quelques opportunités de marquer des points d'ici la fin de l'année, comme à Singapour."
Un gros déficit en ligne droite
Plus tôt dans l'année, son coéquipier Fernando Alonso avait souligné le manque d'évolutions majeures sur la monoplace de Woking, à l'exception du nouveau package introduit en mai à l'occasion du Grand Prix d'Espagne. McLaren fait face à des difficultés sur le plan aérodynamique, et a notamment mis beaucoup de temps à identifier la cause de ses problèmes. Les solutions ne pouvant pas être apportées rapidement, la bascule vers les préparatifs 2019 s'est aussi effectuée plus vite que prévu, ce qui ne justifie pas pour autant un tel recul aux yeux du nouveau directeur sportif Gil de Ferran.
Le circuit de Spa-Francorchamps semble avoir mis un peu plus encore en évidence les carences de la MCL33, avec un rythme de qualifications qui était à 2"3 des meilleurs. L'an passé sur ce même tracé, il n'était que d'une seconde.
"Il ne faut pas avoir peur de dire que c'est une année difficile jusqu'à présent", assume Gil de Ferran. "C'est une voiture difficile, et ce week-end a particulièrement exposé nos faiblesses, principalement en vitesse de pointe. La voiture a également d'autres problèmes, mais celui-ci en est un gros, qui est devenu très visible ici."
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