Interview

Vandoorne - "Mon but est d’être en F1 en 2017"

Le Belge Stoffel Vandoorne, pilote de réserve de l’écurie de Formule 1 McLaren-Honda et Champion en titre du GP2, court en Super Formula au Japon cette saison.

Stoffel Vandoorne, McLaren MP4-31

Stoffel Vandoorne, McLaren MP4-31

XPB Images

Stoffel Vandoorne, troisième pilote, McLaren F1 Team
Stoffel Vandoorne, Docomo Team Dandelion Racing
Stoffel Vandoorne, pilote d'essais et de réserve McLaren
Stoffel Vandoorne, McLaren MP4-31
Stoffel Vandoorne, pilote de réserve McLaren F1 Team
Stoffel Vandoorne, pilote d'essais et de réserve McLaren MP4-31
Fernando Alonso, McLaren, Stoffel Vandoorne, pilote de réserve, McLaren F1 Team
Stoffel Vandoorne, pilote d'essais et de réserve McLaren avec Yasuhisa Arai, Honda
Stoffel Vandoorne, pilote d'essais et de réserve McLaren F1 Team et Jenson Button, McLaren Honda

Au Japon, Vandoorne pilote la monoplace n°41, une Dallara SF14 à moteur turbo Honda, pour le compte de l’écurie Docomo Dandelion Racing. Après avoir terminé troisième lors de la manche d’ouverture de la saison à Suzuka, le Belge a connu des soucis en qualifications à Okayama le 29 mai, et a terminé la course au 12e rang.

"Je viens tout juste d’arriver du Japon”, explique Vandoorne lors d’une rencontre avec la presse à l’occasion du Grand Prix du Canada à Montréal. "Nous venons d’effectuer des essais à Sugo ; un test officiel pour les manufacturiers, avec une voiture Honda et une autre Toyota, et pour y tester des pneus Yokohama. Ce fut très productif et j’ai pu découvrir ce très beau circuit.”

Stoffel Vandoorne avoue passer beaucoup de temps à voyager en avion. "Je parcours des milliers de kilomètres, mais ça ne m’ennuie pas. Au moins, je cours dans un série ultra compétitive et je reste bien aiguisé.”

Un monde fort différent

Au fait, comment voit-il ce championnat japonais ? "C’est très différent de tout ce qui se fait en Europe”, répond-il. "La façon de travailler des équipes, l’ingénierie, la façon d’analyser les problèmes… La culture japonaise est unique. Je suis le seul Européen dans l’équipe, mais on s’entend bien et je crois que j’apporte quelque chose de différent."

"La préparation du week-end, les débriefings, l’approche de la course, tout est différent. En GP2, je savais tout ce qui allait de passer, tout ce qu’on allait essayer et tester. Tout était parfaitement planifié. Au Japon, c’est un peu ‘old school’ ; on verra ce qui va se passer en piste et on s’adaptera.”

Qu’en est-il du niveau de compétition de la Super Formula ? "C’est très relevé. Je crois qu’il n’y a que deux rookies cette saison. La voiture est très sensible aux changements de réglages. En qualifications, c’est très serré. Les 15 premiers ne sont séparés que par trois dixièmes de seconde. Chaque dixième perdu coûte très cher. Les voitures sont très rapides, surtout en virages. De plus, elles sont physiques à piloter, ce qui pourrait être un avantage pour moi l’an prochain avec le changement de règlement en F1. Ça me fait comprendre la culture japonaise, et si je pilote pour McLaren-Honda, ça sera un plus pour moi”, affirme Vandoorne.

On comprend donc que Vandoorne fait tout ce qui est en son pouvoir pour être titularisé en F1 l’an prochain. "Mon but demeure d’être en Formule 1 en 2017. Il n’y a toutefois aucune garantie. J’espère que ça sera avec McLaren-Honda, mais il y a de l’intérêt de la part d’autres écuries.”

Le titre en Super Formula est-il essentiel pour la suite de votre carrière, lui demande-t-on ? "Ça serait super de remporter le titre. Mais je n’y pense pas. Mon but est de progresser avec l’équipe et d’accumuler de l’expérience.”

L’opinion d’Éric Boullier

Motorsport.com a ensuite demandé à Éric Boullier, directeur de la compétition chez McLaren, quelle était la situation contractuelle de ses pilotes de courses, Fernando Alonso et Jenson Button.

"J’ai un choix de luxe. J’ai deux anciens champions du monde, un déjà sous contrat et l’autre qui veut rester, et un jeune [Vandoorne] qui est vu comme le futur Vettel ou le prochain Alonso. C’est quand même un joli luxe,” déclare Boullier à Motorsport.com. "Aujourd’hui, on ne veut surtout pas répéter l’erreur de l’an dernier. On s’est dit qu'on allait attendre en septembre pour entamer les discussions avec les pilotes, car pour l’instant, on ne fait rien. On ne fait rien avant, car cela ne sert à rien. Et en septembre on prendra notre décision.”

Boullier admet que la saison que dispute Vandoorne au Japon lui servira bien dans l’avenir. "Ça le prépare très, très bien. C’est un autre challenge que ce qu’il a connu jusqu’à maintenant. Il a été formé à l’école européenne dans des équipes bien structurées, comme ART. La Super Formula, c’est différent, c’est une autre culture, et c’est une voiture qui va vite. Lorsqu’il a fait ses premiers essais à Suzuka, il a été bluffé. C’est une très bonne école. À titre de pilote et homme, ça l’oblige aussi à s’impliquer un peu plus dans l’écurie. Il a un rôle beaucoup plus important. C’est ce qui pouvait lui manquer, ce côté d’essayer de comprendre, ne pas être qu’un pilote passif qui attend de piloter. ‘Si on faisait ça, ça irait plus vite’, c’est ce qui va l’aider à être un plus grand pilote.”

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