Vandoorne a eu son "premier feeling" avec la nouvelle McLaren
Après avoir bouclé en 2017 sa première saison complète en Formule 1, Stoffel Vandoorne se retrouve dans le même état d'esprit que toute l'équipe McLaren, avec une sensation inévitable de nouveau départ pour l'année à venir.
Trois saisons pénibles, marquées du sceau de la collaboration ratée avec Honda, viennent de s'écouler, et Woking ouvre une nouvelle page de son Histoire en accueillant pour la première fois Renault en qualité de motoriste. Dans un peu plus d'un mois, les monoplaces prendront la piste à Barcelone pour les essais hivernaux, et d'ici-là, le travail acharné se poursuit.
McLaren a indiqué cette semaine avoir surmonté le casse-tête consistant à intégrer l'unité de puissance française, tandis que de premières simulations ont débuté, comme le précise Stoffel Vandoorne.
"J’ai fait ma première journée sur le simulateur à l’usine avec les ingénieurs", confie le pilote belge dans une longue interview accordée à la RTBF. "On a pu discuter de beaucoup de choses sur la nouvelle voiture. J’ai eu mon premier feeling avec l’auto de 2018. Nous changeons de motoriste, le changement sera grand pour nous. Tout le monde est très motivé pour débuter les essais et pour voir ce que ça va donner en piste. À Barcelone, on saura un peu plus comment la saison va se dérouler…"
Une première année rude mais enrichissante
En premier lieu à cause du manque de performance et de fiabilité du bloc Honda, la saison dernière n'a pas été à la hauteur des espérances de Vandoorne, qui n'a pu entrer dans les points qu'à quatre reprises, avec pour meilleur résultat une septième place décrochée à Sepang et à Singapour. Si le bilan comptable n'était pas du goût du principal intéressé, il souligne l'importance de l'exercice 2017 pour la suite de sa carrière, tout aussi difficile qu'il a pu être.
"J’ai pu découvrir mon équipe, mes ingénieurs et beaucoup de circuits durant ma première année en F1", explique Vandoorne. "J’ai aussi appris, avec un excellent équipier comme Fernando Alonso, à m’adapter à une voiture qui n’est pas forcément la plus performante ou alors à gérer des problèmes en cours de saison. De plus, j’ai appris à gérer un week-end de Grand Prix."
Honda désormais hors de l'équation, le passage à la motorisation Renault doit théoriquement initier un retour aux avant-postes pour McLaren, qui veut de toute urgence de rapprocher des écuries de pointe. Stoffel Vandoorne y voit une pression plus grande, mais positive.
"En 2018, la pression sur l’équipe est grande car nous avons des gros points de comparaison à côté de nous, comme Red Bull qui a gagné des courses la saison dernière", prévient-il. "Renault a livré de bons résultats aussi. La pression est là mais elle est positive et nous en avons besoin pour progresser."
"Je dois encore travailler pour réussir à 'assembler un week-end' ou à mieux comprendre la voiture. La vitesse est là : si je rassemble tous les points, nous serons performants. Nous ne nous sommes pas encore fixés d’objectif pour la saison. Mon point de référence, c’est Fernando Alonso mais je me concentre surtout sur moi-même et sur mon pilotage. Les résultats en 2017 n’étaient pas ceux que j’attendais mais ce n’était pas une année de perdue. Je suis beaucoup plus fort pour la nouvelle saison."
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