Vandoorne pense avoir été sacrifié pour Alonso
Stoffel Vandoorne a-t-il été sacrifié par McLaren sur l'autel des intérêts de Fernando Alonso ? C'est ce que pense le principal intéressé.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Stoffel Vandoorne occupait la 12e place au début du Grand Prix de Monaco après un départ en ultratendres, mais fait partie des pilotes qui se sont arrêtés au stand le plus tard, changeant de pneus à la fin du 20e tour alors que son rythme s'était dégradé. Vandoorne tournait en 1'20 ou 1'21 lors des dernières boucles de son relais, alors que ses concurrents directs évoluaient en 1'17 ou 1'18 grâce à leurs gommes neuves.
Vandoorne a ainsi perdu l'avantage sur Leclerc, Verstappen, Hartley, Ericsson et même Magnussen, qui était initialement en fond de peloton. Le pilote McLaren s'est retrouvé 17e et n'est jamais parvenu à dépasser la Haas qui le devançait.
Cependant, en s'arrêtant tardivement au stand, Vandoorne a suffisamment ralenti Verstappen et Sainz pour permettre à son coéquipier Fernando Alonso de reprendre la piste devant ceux-ci après son propre arrêt, contribuant ainsi à la septième place qu'occupait l'Ibère lorsqu'il a été contraint à l'abandon.
Ainsi, lorsqu'il lui est demandé s'il a le sentiment que son Grand Prix de Monaco a été sacrifié pour maximiser le résultat d'Alonso, Vandoorne répond : "Je le crois, vraiment. Je pense que nous aurions dû rentrer au stand cinq tours plus tôt. Fernando est ressorti juste devant et nous sommes rentrés au stand quand le mal était déjà fait. C'est décevant."
Vandoorne n'a pas été aidé avec un arrêt plus long qu'à l'accoutumée, signant un chrono de 1'41"626 dans ce tour précis quand ses rivaux directs ont enregistré un temps entre 1'36"7 et 1'38"1 au moment de leur passage dans les stands.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais le feu vert n'arrivait pas. Nous avons perdu quelques secondes à ce moment-là", commente le Belge, qui n'a toutefois pas perdu de place dans l'incident, reprenant la piste à sept secondes de Magnussen.
Vandoorne a finalement rallié l'arrivée au 14e rang alors qu'il était juste derrière Nico Hülkenberg en début de course, le pilote Renault ayant fini huitième.
"Nous étions sur la même stratégie que Nico et nous aurions dû finir juste derrière, voire devant lui. Nous avons perdu beaucoup de temps et beaucoup de places lors de l'arrêt au stand. Nous avions du rythme à la fin en pneus supertendres. Le rythme était bon, mais Monaco, c'est Monaco. On sait qu'il est très dur de dépasser ici", conclut-il.
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