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Vasseur n'a aucune amertume envers Renault

Passé par un poste de dirigeant à Enstone en 2016, Frédéric Vasseur assure que la fin prématurée de son aventure chez Renault ne lui laisse ni regret ni amertume.

Frederic Vasseur, Team Principal, Sauber, et Cyril Abiteboul, directeur général, Renault Sport F1 Team

Frederic Vasseur, Team Principal, Sauber, et Cyril Abiteboul, directeur général, Renault Sport F1 Team

Zak Mauger / Motorsport Images

Propulsé à la tête du projet Sauber à l'été 2017, suite à l'éviction de Monisha Kaltenborn, Frédéric Vasseur est aujourd'hui la figure de proue d'une écurie qui s'est reconstruite et a réussi son premier pari en retrouvant la zone des points de manière de plus en plus régulière.

Avant l'ouverture de ce chapitre en Formule 1, le dirigeant français a d'abord fait un passage chez Renault, où il avait été nommé directeur de la compétition début 2016 alors que le Losange relançait son équipe d'usine. L'idylle n'aura duré qu'une année, Vasseur quittant finalement Enstone pour laisser seul aux commandes Cyril Abiteboul. Une issue inévitable car un des deux hommes était de trop ?

"Je ne sais pas", confie prudemment Frédéric Vasseur sur le site officiel de la Formule 1. "Je pense que c'était probablement quelque chose comme ça, et sans vision claire quant à la définition des postes. Et franchement, je suis bien plus dans ma zone de confort chez Sauber car c'est plus ou moins la même taille que les entreprises que j'ai dirigées auparavant, et c'est bien plus souple." 

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Néanmoins, pas question pour le Français d'afficher un quelconque ressentiment envers Renault, en dépit de la fin prématurée de l'entente. 

"Honnêtement, je ne me plains pas de Renault, car je savais avant [qu'il y aurait de la politique] et j'ai aussi fait quelques erreurs de mon côté, donc je ne me plains pas d'eux du tout", insiste Vasseur. "Désormais, je suis plutôt heureux car j'ai conservé de bonnes relations avec tout le monde chez Renault et nous prenons souvent l'avion ensemble. Tout va bien pour moi, je ne veux pas me battre avec eux. Mais je les avais probablement rejoints à un moment où il n'y avait pas une bonne dynamique. Et j'ai donc arrêté."

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, et Charles Leclerc, Sauber C37

Sauber, plus qu'un emploi à plein temps

Cofondateur d'ART Grand Prix, Frédéric Vasseur a en tout cas laissé définitivement derrière lui sa structure consacrée essentiellement aux formules de promotion, en raison de l'ampleur de sa tâche chez Sauber. Passionné et totalement investi à Hinwil, il n'était pas question pour lui de multiplier les casquettes et de prendre le risque de délaisser une partie pour une autre.

"J'ai totalement stoppé mon autre activité", confirme-t-il. "C'est maintenant Sébastien Philipe qui s'occupe de l'équipe. Ici chez Sauber, c'est plus qu'un emploi à plein temps, il y a 21 Grands Prix… Franchement, c'est un peu trop, mais je n'ai pas à me plaindre car j'aime le projet, nous sommes une petite équipe. Je n'ai pas les conforts de vie que je pourrais avoir chez Renault autour de moi, mais nous avons bien plus de souplesse et le budget est raisonnable, même si nous devons progresser de ce côté pour l'avenir car l'objectif est à la hausse et nous devons également améliorer le budget, mais nous le ferons."

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