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Vasseur : Sauber a le même ADN qu'ART Grand Prix

Frédéric Vasseur voit en l'écurie Sauber (qui porte désormais le nom d'Alfa Romeo) le même ADN que celui d'ART Grand Prix.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38

Sam Bloxham / Motorsport Images

ART GP a été cofondé par Frédéric Vasseur avec Nicolas Todt et a remporté des dizaines de titres en F3 Euro Series, en GP2, en GP3 et en Formule 2. Des Lewis Hamilton, Nico Rosberg et autres Esteban Ocon sont passés dans ses rangs.

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Cependant, ce qui fait la force d'ART selon Vasseur, c'est la cohésion qui règne dans l'équipe ; voilà justement un aspect qu'il retrouve au sein de l'écurie Alfa Romeo (ex-Sauber), dont il a pris la tête en 2017 après avoir brièvement dirigé Renault F1. Sauber a débarqué dans la catégorie reine du sport automobile en 1993, et son statut d'unique structure suisse du plateau semble lui octroyer davantage de stabilité au niveau des ressources humaines.

"C'est probablement dans l'ADN d'ART de capitaliser sur le groupe", analyse Vasseur pour Motorsport.com. "J'ai des mécaniciens qui ont commencé avec moi en 1990. Je pense que nous avons eu une bonne base de gars qui sont impliqués dans l'équipe depuis 25 ans. Pour une écurie, c'est important."

Frédéric Vasseur regarde Lewis Hamilton

GP2 2006 : Frédéric Vasseur observe Lewis Hamilton

"C'est peut-être aussi dans l'ADN de Sauber. Nous ne faisons pas partie du cirque de la Formule 1 au Royaume-Uni. Il y a un désavantage : c'est bien plus difficile d'attirer les gens. L'avantage, c'est qu'ils sont bien plus engagés envers l'équipe. Il n'y a pas un gros renouvellement du personnel. Nous devons rechercher ça, car il est important pour moi de choisir un groupe, je ne veux pas avoir simplement des personnes."

Vasseur a cependant lancé une phase de recrutement, à son arrivée en 2017, qui commence à porter ses fruits alors qu'Alfa Romeo tente de s'établir au sommet du milieu de tableau. Il s'agit désormais de "peaufiner" la structure actuelle plutôt que de recruter de nombreux employés, même s'il convient de remarquer que l'identité du directeur technique a changé deux fois depuis le début de la saison 2018 : Jörg Zander a quitté l'équipe après la première course l'an passé et son successeur Simone Resta vient de retourner chez Ferrari. Jan Moncheaux, recruté comme directeur du département aérodynamique l'an dernier, a donc endossé le rôle de directeur technique.

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Vasseur est convaincu que ces changements ne vont pas poser de problème majeur, même s'il souhaite davantage de constance : "En fin de compte, c'est le même groupe. Nous avons des réunions où nous sommes six ou huit. Ce n'est pas parce que l'on change une personne [qu'il y a des problèmes]. Ce groupe est bien plus puissant qu'une seule personne."

"Avoir de la stabilité dans le groupe, c'est le plus important. C'est pourquoi j'ai décidé de donner une promotion à Jan, pour la stabilité. Je suis vraiment convaincu que le groupe est bon ; nous progressons, et je veux conserver ce rythme. On ne va pas changer tout le monde, changer les dirigeants de l'entreprise, tous les six ou huit mois", conclut le Français.

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