Vergne - "Il faut toujours prouver qu'on a sa place"

Contrairement à l'an passé, Jean-Eric Vergne ne découvrira pas une grande partie des circuits composant le calendrier F1 2013. Le francilien aborde sa seconde saison avec l'équipe Toro Rosso et doit franchir un cap pour rester une option envsageable par Red Bull pour l'après-Webber.

A quelques jours du début de la saison, JEV était sur le plateau du Grand Journal de Canal +.

“[L'Australie], c'est un de mes Grands Prix préférés”, y a-t-il expliqué. “C'est le plus loin, c'est un pays magnifique, une ville magnifique et le circuit est tout simplement génial. Le fait que ce soit le premier Grand Prix aussi”...

La F1 est une passion qui berce Vergne depuis sa plus tendre enfance.

“J'avais quatre ans, donc quand j'ai eu l'âge de regarder les Grands Prix de F1 je me suis intéressé à l'histoire de la F1. Pour moi Alain Prost et Ayrton Senna c'est la F1, c'est une histoire avec un grand H de la F1; ça veut dire beaucoup de choses et c'était un moment exceptionnel”.

Pour poursuivre son aventure, Vergne doit collecter des résultats à la hauteur des attentes (élevées) de Red Bull, qui le soutient dans sa carrière. Mais cette situation ne stress pas le pilote français, qui doit composer avec la même donne année après année depuis les formules de promotion sur lesquelles il gagnait.

“Je n'ai jamais eu la certitude de continuer année après année. Chaque année, il fallait que je donne des résultats pour prouver que je pouvais aller dans la catégorie supérieure. Et même au jour d'aujourd'hui, en F1, c'est la même chose. Il faut toujours prouver qu'on a sa place et qu'on peut être champion du monde. On est chanceux de rouler dans des voitures comme ça, qui ont une sécurité énorme par rapport à celles d'il y a 20 ans. C'est pas un risque qu'on mesure quand on roule. Après, on peut voir ça comme un jeu vidéo, en un peu plus physique”.