Vers des stratégies à un seul arrêt à Montréal ?

Après une course perturbée par la pluie mais marquée par la stratégie victorieuse à un seul arrêt de Lewis Hamilton à Monte-Carlo, le GP du Canada promet un défi différent bien que pas totalement opposé.

Felipe Massa, Williams FW38, s'arrête aux stands

Photo de: Williams F1

Des pneus Pirelli
Un pneu Pirelli
Un pneu Pirelli
Un pneu Pirelli
Des pneus Pirelli
Des pneus Pirelli
Le motorhome Pirelli
Pneus Pirelli

Le pneu ultratendre sera encore la star du week-end de Formule 1 après avoir déjà été largement au centre des discussions à Monaco. Toutefois, si dans la cité monégasque les chances de voir la gomme aux flancs violets se dégrader suffisamment pour envisager plus d’un arrêt étaient minimes, les choses pourraient être différentes sur le Circuit Gilles Villeneuve.

Certes, les deux tracés ont en commun une faible adhérence et une évolution de la piste très importante tout au long du week-end, mais les vitesses atteintes à Montréal imposent plus de charge sur le pneu, donc des températures plus importantes. Cependant, les contraintes sont celles d’un circuit "d’accélération-freinage" donc plutôt longitudinales que latérales, ce qui devrait favoriser un peu plus la tenue de la gomme.

L’an passé, même si la comparaison est toujours à mettre au conditionnel, les composés évoluant d’année en année, Lewis Hamilton avait remporté la course en n’effectuant qu’un seul arrêt : un départ en supertendres avant un arrêt au 32e des 70 tours pour chausser les tendres. À Monaco, lors du tout dernier Grand Prix, le Britannique est parvenu à maintenir ses pneus ultratendres "en vie" pendant 47 tours, dans des conditions atmosphériques plus favorables cependant.

Globalement, pour le Canada, les choix des équipes permettent de constater que le pneu tendre pourrait, comme l’indique Pirelli, tenir "un rôle clé en course", sachant que Haas et Renault ont décidé de tout simplement faire l’impasse sur la gomme supertendre, s’obligeant d’ores et déjà à ne chausser que tendres et ultratendres. Dans la plupart des écuries de pointe, le nombre de trains de tendres est égal ou supérieur à celui des trains de supertendres.

De quoi envisager sans trop se tromper, si la piste est sèche, des stratégies à un seul arrêt avec un possible long relais en gomme à flancs jaunes. Mais la météo est toujours une incertitude à Montréal, tout comme le nombre d’apparitions de la voiture de sécurité, sur une piste où les murs sont proches.

Présentation vidéo du GP du Canada

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