Verstappen a passé 38 tours à gérer les pneus : "C'était ennuyeux"

Max Verstappen déplore la course ennuyeuse qui s'est déroulée à Spa-Francorchamps, durant laquelle il n'a pas pu attaquer autant qu'il le voulait en raison d'une trop grande gestion des pneus.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB16, troisième, arrive dans le Parc Fermé

Max Verstappen, Red Bull Racing RB16, troisième, arrive dans le Parc Fermé

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Troisième du Grand Prix de Belgique à 15 secondes du vainqueur Lewis Hamilton, Max Verstappen n'a pas caché s'être ennuyé au volant de sa Red Bull. Parti depuis cette position, il l'a occupée du début à la fin sans pouvoir inquiéter les Mercedes devant lui. Comme la concurrence, le Néerlandais a chaussé les pneus durs plus tôt que prévu en raison de l'intervention de la voiture de sécurité, ce qui l'a ensuite contraint à gérer ses gommes sans pouvoir passer à l'attaque. Le plan B, qui était de basculer sur une stratégie à deux arrêts, a été écarté par la menace que constituait Daniel Ricciardo avec sa Renault.

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"Avec les pneus durs, j'essayais de suivre Valtteri, puis ils lui ont dit d'accélérer donc j'ai perdu un peu de terrain", explique Verstappen. "À partir de là, à dix tours de la fin, j'ai commencé à avoir des mauvaises vibrations sur les pneus, puis à avoir beaucoup de sous-virage. Nous avons discuté de la possibilité de faire un arrêt au stand, mais j'avais Daniel dans la même fenêtre, donc j'ai dit qu'on allait au bout et j'ai géré les choses."

"C'est dommage, c'est un circuit tellement incroyable et nous ne pouvons pas vraiment attaquer. Franchement, c'était assez ennuyeux. C'est dommage. J'adore piloter ici. Nous avons fait 44 tours, c'est ça ? J'en ai probablement passé 38 à faire énormément de gestion. Ce n'était pas la course la plus passionnante aujourd'hui."

Ce n'est pas Christian Horner qui contredira son pilote. Le directeur de Red Bull Racing estime que les Grands Prix avec un seul arrêt sont "toujours ennuyeux" et qu'il est nécessaire d'avoir différentes possibilités stratégiques pour pimenter une course.

"Il faut des courses à deux ou trois arrêts", assure-t-il. "Je pense que ça mélange un peu l'ordre des choses, la stratégie. Nous avons toujours vu qu'avec un seul arrêt, les pilotes essayaient d'économiser leurs pneus. Il faut davantage de variété stratégique afin de créer des différences entre les voitures. Il est fondamental que nous augmentions les possibilités stratégiques en course. Ici, quasiment tout le monde a choisi de faire un arrêt. Et ça n'offre jamais un Grand Prix passionnant."

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