Verstappen a choisi de ne pas causer de tort à Hamilton

Max Verstappen affirme avoir choisi de ne pas "essayer de niquer" Mercedes et Lewis Hamilton après que les deux pilotes ont été convoqués par les commissaires suite à l'incident des EL2 du GP de France ce vendredi.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10 rejoint la piste devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10 rejoint la piste devant Max Verstappen, Red Bull Racing RB15

Mark Sutton / Motorsport Images

Lewis Hamilton était sous enquête des commissaires pour avoir potentiellement rejoint la piste de façon dangereuse lors des EL2 suite à une sortie de piste, et avoir possiblement gêné Max Verstappen. Le Britannique a été innocenté de toute manœuvre dangereuse, même si le timing de cet incident, après une douzaine de jours de polémique liée à la pénalité de Sebastian Vettel pour la même infraction, a évidemment été de nature à mettre l'accent sur cette situation.

"Quand quelque chose comme ça se passe, je ne vais pas créer de problème", a déclaré Verstappen à la chaîne de télévision néerlandaise Ziggo Sport. "Au final, nous ne nous battons même pas avec eux. Si c'était pour le championnat ou si j'espérais vraiment me battre avec Mercedes ce week-end, alors peut-être qu'on essaierait de les niquer. Mais je n'ai pas envie de faire ça en ce moment."

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La décision des commissaires indique que les deux pilotes étaient d'accord sur le fait que la situation n'était "pas particulièrement dangereuse" et qu'elle n'a pas causé à Verstappen de désavantage durable. Il est aussi précisé que les deux hommes se sont rejoints sur le fait que la visibilité était limitée vers l'arrière et que Hamilton avait repris la piste lentement en regardant "au moins deux fois" dans ses rétroviseurs.

Verstappen a déclaré aux commissaires qu'il n'avait pas grand-chose de plus à dire à propos de l'incident et que "c'est juste la chose correcte à faire de ne pas pleurnicher pour ça en disant 'oui, il m'a bloqué'. Ça peut arriver, qu'il ne vous voie pas dans les rétroviseurs. Parce qu'on pouvait voir qu'il regardait. Mais ces rétroviseurs ne sont pas très grands et cette portion du circuit est très large. Donc il ne pouvait pas me voir."

La décision sur le cas Hamitlon/Verstappen est intervenue moins d'une heure après l'acte final du feuilleton sur la pénalité de Vettel au Canada. Alors que beaucoup ont tenté, malicieusement ou sincèrement, de lier les deux incidents, le Néerlandais estime pour sa part qu'ils n'ont rien de comparable. "Ce n'était clairement pas le cas. Mais, en plus, ce sont juste les essais libres, donc quelle différence cela fait-il ?"

Avec Scott Mitchell et Erwin Jaeggi 

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