Verstappen-Hamilton : la FIA ne modifiera pas les vibreurs de Monza

Michael Masi ne juge pas nécessaire de supprimer les vibreurs ayant fait décoller Max Verstappen lors de son accrochage avec Lewis Hamilton au Grand Prix d'Italie.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB16B, et Lewis Hamilton, Mercedes W12, entrent en collision

Photo de: Jerry Andre / Motorsport Images

L'accrochage entre Max Verstappen et Lewis Hamilton au Grand Prix d'Italie a secoué la planète F1 : encore une fois, les deux prétendants au titre sont allés au contact de manière spectaculaire. Après le crash de plus de 50 g de Verstappen à Silverstone, Hamilton a eu la douloureuse expérience de côtoyer d'un peu trop près le pneu arrière droit de son adversaire après que ce dernier a escaladé le vibreur "saucisse" de la première chicane, ce qui a eu un effet d'engrenage avec les roues de la Mercedes.

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Tandis que Hamilton a assuré que la présence du Halo l'avait sauvé du pire, des questions ont été soulevées autour des vibreurs les plus agressifs du circuit de Monza. Mises en place en F1 depuis plusieurs années, les saucisses empêchent les pilotes de couper des virages mais en cas d'accident, elle deviennent de véritables rampes de lancement.

Pourtant, selon Michael Masi, les vibreurs de la première chicane de Monza ont rempli leur rôle. Le directeur de course de la F1 a estimé que les pilotes avaient le choix entre persévérer dans une tentative de dépassement, quitte à escalader ces vibreurs, ou céder et emprunter la zone de dégagement.

"Dans cette situation, je pense que la saucisse a rempli son rôle dans ce virage", a-t-il commenté au sujet de l'accrochage. "Le pilote a pris sa décision. Vous pouvez rouler sur le vibreur ou le contourner par la gauche, ce que nous avons vu à de multiples reprises au cours du week-end. Dans des situations similaires, de nombreux pilotes ont choisi d'aller à gauche, vers les petits vibreurs, et de revenir [en piste]."

Jugé "principal responsable" de l'accident par les commissaires, Verstappen a écopé d'un recul de trois positions sur la grille de départ du prochain Grand Prix, en Russie. Masi a rappelé que l'abandon des deux pilotes était à l'origine de cette sanction sur la grille, qui se serait transformée en pénalité de temps si le Néerlandais avait poursuivi sa route, comme ce fut le cas pour Hamilton au Grand Prix de Grande-Bretagne.

"Avec les équipes, nous nous sommes mis d'accord sur l'application d'une pénalité de cinq ou dix secondes", a expliqué Masi au sujet d'un scénario où le responsable de l'accident n'aurait pas abandonné. "Si [Verstappen] avait continué, cela aurait été une pénalité de temps de course. On ne peut pas comparer cela [avec l'accrochage de Silverstone], c'est une voiture éliminée dans un accident contre deux voitures éliminées dans un autre accident [à Monza]. [Verstappen] n'a pas pu continuer sa course pour purger sa pénalité. Avec l'accord de toutes les équipes, nous appliquons une pénalité sur la grille lorsque [le responsable de l'accident] ne peut pas continuer."

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