Verstappen : "Pirelli dira que c'est à cause des débris…"
Max Verstappen a manqué une belle opportunité de faire le break au championnat, victime d'une crevaison à très haute vitesse à Bakou. Et il ne mâche pas ses mots.
"Parfois, on hait ce sport." La course automobile peut être cruelle, tous les pilotes le savent, et Max Verstappen n'y fait pas exception. Le pilote Red Bull menait aisément le Grand Prix d'Azerbaïdjan lorsqu'il a été victime d'une crevaison à plus de 300 km/h dans la principale ligne droite du circuit de Bakou, après 45 des 51 tours de course. S'il s'est tiré indemne de ce violent accident, c'était l'abandon, et des questions se posent forcément après un incident similaire subi par l'Aston Martin de Lance Stroll, au même endroit mais plus tôt dans l'épreuve.
"Pirelli dira que c'est à cause des débris", lâche Verstappen sans détour, lui qui n'a pas senti de vibrations avant la défaillance. "On n'a jamais le fin mot de l'histoire là-dessus. C'est dur, car la course a été facile. Nous étions confortablement en tête et maîtrisions la vitesse par rapport aux autres. Avant la voiture de sécurité, l'écart commençait à croître malgré le fait que je n'attaquais pas vraiment."
"Je n'attaquais même pas avec ces pneus. Tout le monde prend cette trajectoire à chaque tour, donc à un moment, on se dit forcément que les débris n'y sont plus. Je ne pense pas [que les débris y étaient], même si Pirelli dira que c'était le cas."
Verstappen a toutefois de la chance dans son malheur, puisque Hamilton a ensuite tiré tout droit au restart après avoir involontairement désactivé ses freins arrière, alors qu'il était bien placé pour gagner la course. Cette sortie de piste, le Néerlandais ne l'a pas vue en direct. "J'ai dû aller au centre médical, mais je ne pouvais pas le rejoindre et j'ai dû faire un détour", relate-t-il au micro de Sky Sports F1.
"Quand j'étais allongé sur ce lit, ils me prenaient la tension et mon téléphone vibrait beaucoup, donc j'ai demandé ce qui se passait, car j'entendais les voitures évidemment. Une fois que j'ai eu fini et que j'ai été autorisé à partir, j'ai vu sur mon téléphone que Lewis avait eu un problème au premier virage. Même avec ces messages, ma tension artérielle était très bonne !"
Désormais, c'est l'incertitude qui règne quant à la hiérarchie après deux Grands Prix où elle était chamboulée sur des circuits urbains, à savoir Monaco et Bakou. Verstappen pense que les grandes difficultés rencontrées par Mercedes lors de ces deux week-ends ne vont pas se confirmer.
"C'est très frustrant, avec un peu de chance nous gardons la tête du championnat mais l'écart aurait pu être bien plus grand et c'était bien plus important. Je pense que Mercedes est plus compétitif sur les circuits normaux, c'est pourquoi j'aurais aimé creuser un peu l'écart ici", regrette-t-il auprès de Ziggo Sport.
Cependant, le jeune loup ne manque pas de lancer une petite pique à son rival pour le titre lorsqu'il lui est indiqué que Hamilton juge la Red Bull plus rapide que la Mercedes : "Je dirais ça aussi si j'étais lui. Si j'étais dans sa voiture, j'irais deux dixièmes plus vite que lui." Ça, c'est du Verstappen tout craché !
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires