Pour Verstappen, la solution est simple : "De l'herbe ou du gravier"
Admettant avoir eu tort sur la forme, le pilote Red Bull assume sur le fond après la pénalité reçue à Austin qu'il juge injuste. Quant à la solution pour éviter toute polémique, elle se trouve selon lui dans l'architecture des tracés.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
À la veille de l'entrée en piste sur le circuit de Mexico, Max Verstappen était inévitablement attendu. Quelques jours seulement après la polémique d'Austin et son podium perdu à cause d'une pénalité, le pilote Red Bull ne pouvait pas se dérober. Au centre de l'attention notamment, sa réaction et ses mots très durs à l'encontre des commissaires qui l'ont sanctionné sur le Circuit des Amériques, estiment qu'il avait coupé un virage pour prendre le dessus sur Kimi Räikkönen. Une version que le Néerlandais conteste avant toute chose.
"Il y a un moment où il s'est rendu compte que je le dépassais et il a essayé de fermer la porte. J'ai dû l'éviter", assure-t-il. "On peut rouler à l'intérieur sur ce circuit, comme on l'a vu tout le week-end. C'était d'abord pour éviter un accident et ensuite pour le dépasser."
Sur le fond, l'avis de Max Verstappen n'a pas varié d'un iota. Il concède en revanche sa part de maladresse sur la forme, et sur sa réaction après avoir appris qu'il ne monterait pas sur son onzième podium en F1, qu'il met sur le compte de la chaleur du moment.
"Après une course, l'émotion est forte, surtout quand on a été privé d'un podium que je méritais à mon avis, car tout le monde sortait de la piste au virage 19, beaucoup de voitures coupaient le virage 6, et beaucoup de fans ont adoré ce dépassement", martèle-t-il. "On m'a dit que j'avais pris un avantage en sortant de la piste, mais si ça avait été le cas, je l'aurais fait à chaque tour. Beaucoup de pilotes coupaient les virages à l'intérieur mais je suis le seul à me faire pénaliser. C'est normal que je sois en colère. J'aurais pu utiliser d'autres mots, mais le sentiment reste le même."
"Comme je l'ai dit, j'aurais pu utiliser des mots différents, c'est sûr. Mais comme je l'ai aussi dit, j'étais en colère car je ne trouvais pas ça correct, et j'ai déjà dit pourquoi. Il faut comprendre mon point de vue. C'est sûr que les mots n'étaient pas corrects, mais on ne peut rien y faire maintenant. Je ne voulais pas offenser qui que ce soit, sinon, j'aurais cité quelqu'un."
Verstappen campe également sur ses positions quand il s'agit de préciser le motif de son courroux, et de celui de son équipe, largement évoqué après la course par Christian Horner. En cause, et c'est un leitmotiv, le manque de cohérence et de régularité dans les décisions des commissaires. Et pour y remédier, s'il est un pilote de la nouvelle génération, le principal intéressé est clairement favorable à une solution old-school.
"Nous savons très bien quoi faire ou quoi ne pas faire, mais ils ne nous ont rien dit", déplore Verstappen. "Tout le monde est sorti large dès le premier tour des essais libres, et ils ne nous ont rien dit. La solution est très simple, il faut mettre de l'herbe ou du gravier à l'intérieur et personne ne coupera. Je ne crois pas qu'on ait ce problème à Suzuka."
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