Verstappen "soulagé" par l'écart avec Mercedes et Ferrari
Red Bull est loin du niveau que l'écurie ambitionne, mais le premier Grand Prix de la saison a rassuré son pilote néerlandais quant à l'écart à combler.
Photo de: XPB Images
Parti cinquième sur la grille de départ, Max Verstappen a dû se contenter d'une arrivée au même rang à Melbourne. Relégué à 29 secondes du vainqueur Sebastian Vettel, le pilote Red Bull se dit toutefois "soulagé" par l'écart de performances qui sépare son équipe de Mercedes et Ferrari. Le Néerlandais ne cache pas qu'il s'attendait à un déficit plus important sur ses rivaux directs, et retient la marge de progression qui doit permettre de combler cet écart lors des prochaines courses.
Verstappen est également rassuré par la manière dont il a pu suivre le rythme imprimé par Kimi Räikkönen devant lui, même s'il note que rester blotti dans les échappements d'un concurrent est peut-être devenu plus compliqué désormais avec le nouveau règlement technique.
"Le départ était très bon, mais c'est dommage, dans le premier virage j'avais de l'air sale devant moi, ce qui a permis à Kimi de rester à l'extérieur et de se maintenir devant", raconte Verstappen. "À partir de là, le rythme n'était pas trop mauvais, je pouvais assez bien le suivre, ce qui était une belle surprise, et je n'avais pas de pression derrière moi. C'est positif de voir que nous n'étions pas si éloignés de Ferrari et Mercedes sur une distance de course. C'était une inquiétude ce matin, mais je suis soulagé d'avoir terminé proche."
"Physiquement, je me sens bien, il faut se battre un peu avec ces voitures mais franchement, je me sens mieux que l'année dernière après la course. La voiture se comportait un peu mieux qu'en qualifications. C'était dur de suivre les autres de près ; je crois que dès que l'on est à moins de deux secondes, on peut vraiment sentir que ça détruit les pneus."
La situation dans laquelle se trouve Red Bull n'a rien de surprenant si l'on se réfère aux essais hivernaux de Barcelone. On sait que l'écurie de Milton Keynes compte énormément sur sa capacité de développements, ainsi que sur les progrès que doit faire Renault avec sa nouvelle unité de puissance.
"Pour la Chine, je crois que nous devons continuer à travailler dur sur la voiture", insiste Verstappen. "Le rythme de course était bon mais on peut encore voir que nous ne sommes pas suffisamment rapides dans certaines situations."
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