Verstappen "très loin" des Mercedes et des Ferrari

Il n'y a pas eu photo à Silverstone, la RB13 ne jouait assurément pas dans la même cour que la W08 ou même que la SF70H, mais n'était dans le même temps pas sous la menace d'autres écuries.

C'est donc fort logiquement que le Néerlandais, seul pilote du taureau rouge rescapé après la défaillance technique de Daniel Ricciardo en Q1, s'est classé cinquième, à moins de huit dixièmes du quatrième, Valtteri Bottas, et plus de sept dixièmes devant Nico Hülkenberg, sixième.

Quand Sky Sports lui demande s'il est satisfait par ce résultat, il répond : "Pas vraiment, parce que nous étions très loin des gars de devant. Tout le week-end, nous n'avons pas eu la voiture que nous voulions, pas l'adhérence que nous voulions. Je ne sais pas pourquoi. C'est difficile."

Sur ses impressions globales, le Néerlandais est heureux de la façon dont les nouvelles monoplaces se jouent de l'exigeant mais rapide tracé de Silverstone. "C'est beaucoup plus fun que l'an dernier. Copse, c'était à fond, et dans Maggotts et Becketts, on ne rétrograde pas, on lève juste le pied."

Même s'il faut composer avec les conditions très venteuses du tracé historique. "C'est très typique de Silverstone. Dans le premier secteur ça va, dans le deuxième ça change un peu. C'est un défi, et c'est ce que j'aime."

Il paraît difficile d'envisager, pour Verstappen, une lutte avec les Ferrari, qui ont haussé le rythme au moment crucial. "Je pense qu'ils ont élevé leur niveau aujourd'hui. Notre rythme sera moins bon, mais nous allons quand même essayer de les battre. Je ferai de mon mieux."

Et si la solution était un départ à la Bottas, comme en Autriche ? "Je ne suis pas sûr, c'est un grand risque. Mais je prendrai mon départ, ça ira !"