Verstappen veut rester "loyal" à Red Bull

Verstappen a toutefois réitéré sa fidélité envers Red Bull, qui lui a mis le pied à l'étrier en le recrutant dès le mois d'août 2014.

"Je suis très heureux chez Red Bull", souligne le pilote Toro Rosso. "Je ne vois aucune raison de changer ça : il faut aussi être loyal, vous savez. Ils m'ont donné l'opportunité de débuter en Formule 1, c'était mon rêve, et je suis très content d'être ici."

La rumeur d'un départ à destination de Ferrari a été balayée d'un revers de main par Verstappen : "Non. Comme je l'ai dit, je suis très heureux chez Red Bull. On verra ce qui se passera dans l'avenir."

Pas de développement moteur

Passer du moteur Renault 2015 à l'unité de puissance Ferrari de la même année a permis un pas en avant notable pour Toro Rosso, mais la petite Scuderia risque de souffrir en fin de saison, puisque son groupe motopropulseur ne va bénéficier d'aucune évolution au fil de l'année.

"Les autres équipes vont s'améliorer avec quelques chevaux en plus au fil de la saison", reconnaît Verstappen. "Ce sera donc plus difficile pour nous, évidemment, d'améliorer la voiture plus que les autres équipes. C'est un bon défi pour nous, il va falloir continuer à travailler dur."

Le dilemme de 2017

À l'image d'autres équipes de milieu de tableau telles que Force India, Toro Rosso va faire face à un dilemme du fait de la nouvelle réglementation technique de 2017 : quand commencer à développer la monoplace de l'an prochain, sachant que des évolutions apportées sur la STR11 ne pourront pas être reconduites sur la STR12 ?

"On fait des choix, mais en fin de compte, je pense qu'il y a toujours de nouvelles évolutions", relativise Verstappen. "Bien sûr, il faut aussi se tourner vers 2017 car je pense que ce sera une année très importante aussi. Mais je pense que toutes les années sont importantes."

"Ça dépend aussi d'où on se situe. Si on a quelques équipes devant soi et qu'on n'a pas vraiment de pression derrière, ce n'est peut-être pas nécessaire de s'améliorer tant que ça. Il faut attendre de voir où nous nous situons et à partir de là, l'écurie prévoira ce qu'elle fera", conclut le Néerlandais.