Vettel surpris d'avoir tenu le rythme d'Alonso

Classé huitième du Grand Prix de Belgique, son meilleur résultat depuis Bakou, Sebastian Vettel est longtemps resté accroché à l'Alpine de Fernando Alonso, ce qui l'a agréablement surpris.

Sebastian Vettel, Aston Martin AMR22, Daniel Ricciardo, McLaren MCL36, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Sebastian Vettel, Aston Martin AMR22, Daniel Ricciardo, McLaren MCL36, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18

Zak Mauger / Motorsport Images

Pour la première fois depuis le Grand Prix d'Azerbaïdjan, en juin, Aston Martin a inscrit plus de deux points en course. L'équipe britannique a glané quatre unités au Grand Prix de Belgique le week-end dernier, toutes dues à la performance de Sebastian Vettel. Le pilote allemand s'est classé à la huitième place et a été agréablement surpris par sa capacité à rester dans le sillage des Alpine, habituellement beaucoup plus véloces que l'AMR22.

"Je pense que notre point fort a été la gestion des pneus", a analysé Vettel sur Sky Sports après la course. "Ça a été surprenant que je puisse suivre Fernando [Alonso] pendant la majeure partie de la course. D'un point de vue stratégique, il s'est arrêté un peu tôt et nous n'étions pas sûrs de nous arrêter une ou deux fois au début, donc nous avons perdu le contact [sur Alonso] et nous avons perdu un peu trop de temps. Dans l'ensemble, je suis très content, nous marquons des points."

Ayant coupé la ligne d'arrivée cinq secondes après Fernando Alonso et trois secondes après Esteban Ocon, Vettel a estimé qu'il aurait pu départager les voitures bleues, et donc finir septième, s'il n'avait pas croisé le chemin de Pierre Gasly en quittant la voie des stands lors de son ultime relais. Le pilote AlphaTauri, équipé de pneus mediums usés, a fait office de bouchon pendant un tour, ce qui a permis à Ocon de revenir au contact du tandem et de réaliser son superbe double dépassement à Kemmel.

"La lutte a été serrée, malheureusement je suis sorti [des stands] juste derrière Pierre, j'ai perdu beaucoup de temps et Esteban était là pour me cueillir, donc nous avions peut-être l'opportunité de finir à la septième place", a-t-il conclu.

Fernando Alonso, Alpine A522, Sebastian Vettel, Aston Martin AMR22

Fernando Alonso (Alpine A522) devant Sebastian Vettel (Aston Martin AMR22)

Aston Martin a pour habitude de montrer un meilleur visage en course qu'en qualifications. Le Grand Prix de Belgique n'a pas fait exception puisque Vettel et son coéquipier Lance Stroll n'ont pas fait mieux que le 16e et le 15e temps le samedi. Ils ont néanmoins bénéficié des pénalités infligées aux pilotes ayant changé de moteur pour prendre le départ dans le top 10 et devancer la plupart des monoplaces du milieu de grille.

"Nous savions qu'il serait difficile de tenir tête aux voitures rapides, comme avec Max [Verstappen] ou Charles [Leclerc], il ne fallait pas rêver de ça au départ", a expliqué Mike Krack, le directeur d'équipe, interrogé par Motorsport.com.

"Mais je pense qu'au final, nous pouvons être assez satisfaits. Nous avons battu deux McLaren, l'une partait devant nous. Nous avions une petite chance de rester devant une Alpine, mais nous ne saurons jamais si c'était [un objectif] réaliste. Parce que je ne suis même pas sûr qu'ils ont exploité tout le rythme qu'ils avaient. Je pense que c'est un bon résultat quand on voit notre rythme en qualifications. Encore une fois, on s'est bien rattrapés. Mais nous devons partir plus en avant."

La huitième place de Vettel n'a fait qu'illustrer le fait que les qualifications restent le point faible majeur d'Aston Martin cette saison. Compte tenu de leurs nombreux départs en fond de grille, Vettel et Stroll ont souvent dû se contenter d'arrivées à la porte du top 10, ou des derniers points en jeu, ainsi augmentant péniblement le compteur de leur équipe.

Aston compte aujourd'hui cinq points de retard sur AlphaTauri et dix sur Haas, toutefois Krack a affirmé que l'écurie ne pourrait progresser sans améliorer ses performances le samedi : "Si on gagne deux, trois positions [sur la grille], la course prend souvent une tournure différente et on récolte les points des cinquième, sixième ou septième places au lieu d'être dixième ou onzième constamment. Nos scores sont tout simplement trop faibles pour progresser [au classement] constructeurs. Donc, nous devons vraiment travailler dur sur notre rythme en qualifications."

Propos recueillis par Adam Cooper

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