Après sa crevaison, Vettel refuse de parler de "désastre"

Dès le départ, le Grand Prix de l'Allemand n'a pas été simple, confronté d'emblée à un Max Verstappen incisif en défense qui l'a poussé dans ses retranchements. Une fois l'obstacle néerlandais passé, grâce à un undercut rondement mené, il a fallu aller au bout de la course avec le train de pneus tendres chaussés.

Dans ces conditions, la Ferrari #5 n'a pas pesé bien lourd face à la Mercedes W08 de Valtteri Bottas, sur une stratégie inversée et en gommes supertendres pour finir l'épreuve. La quatrième place semblait assurée quand, devant lui, Kimi Räikkönen a subi une crevaison qui lui permettait de monter sur le podium. Mais, finalement, il a à son tour connu la même défaillance et a perdu quatre positions, le temps de rentrer au stand et de passer de nouvelles enveloppes, franchissant la ligne d'arrivée au septième rang.

Interrogé sur l'incident, qui a réduit son avance sur Lewis Hamilton à un seul point au championnat, il déclare : "Je ne pense pas que ce soit la faute de quelqu'un en particulier. Parler avec le recul, c'est facile. Kimi a eu un problème similaire, et ses pneus étaient eu moins cinq ou six tours plus frais. Nous avons tous deux été pris par surprise."

Il minimise l'impact de cette crevaison tardive et globalement d'une course un peu en dedans : "Cela aurait pu être mieux, c'est sûr, mais je ne pense pas que ce soit un désastre. L'équilibre était correct. Les freins ont pris feu au départ, et la course a été difficile. Nous étions partis pour finir troisième ou quatrième. C'était clair que Valtteri allait nous rattraper."

Revenant sur sa bataille avec Verstappen, il conclut : "Cela ne m'a pas aidé à ce moment-là. Je suis sûr que c'était beau à voir, mais... c'était délicat. J'ai tout tenté."