Vettel encore en tête-à-queue : "Je ne suis évidemment pas content"
Les Tifosi oublieront peut-être le tête-à-queue en course de Sebastian Vettel, pour la seconde année consécutive sur le Grand Prix d'Italie. Car cette fois, même si l'issue de la course de l'Allemand est bien triste, avec une brutale 13e place à l'arrivée un tour derrière le vainqueur, c'est justement bel et bien le vainqueur qui aura toute l'attention des fans italiens.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Et tout est bien qui finit bien pour Ferrari, car en l'absence au sommet du #5 aussi bien en qualifications qu'en course, Charles Leclerc a assuré le résultat, ce week-end, se posant en tête des Essais Libres 1 et 2, puis des qualifications et surtout, du Grand Prix (voir la vidéo du podium ici). Le Monégasque est désormais devant l'Allemand au championnat.
Parti quatrième sur la grille de départ, Vettel est passé à côté de son rendez-vous italien en commettant une première faute seul dans le sixième tour : le tête-à-queue fait dans Ascari n'est à mettre qu'à son propre compte, tout comme son retour en piste hasardeux, qui aura pour conséquence d'accrocher un Lance Stroll malheureux, qui ira lui aussi se remettre sur le chemin de Gasly…
Aileron avant abîmé, Vettel a dû regagner les stands et chausser les pneus durs, peu avant de recevoir une lourde pénalité de 10 secondes sous forme de "Stop & Go", imposant donc une addition de près de 30 secondes à son temps à l'arrivée en raison d'un nouveau passage aux stands imposé.
La seconde image forte du week-end, comme un symbole, aura été le passage, en fin de course, de Leclerc et des Mercedes sous le nez de l'Allemand, relégué à un tour, avant que les caméras ne s'attardent quelques instants sur les difficultés de celui-ci à se dépêtrer de la Williams de George Russell, pour qui les occasions de rouler contre une Ferrari sont bien rares.
"Bien évidemment, je ne peux pas être satisfait de ma journée, aujourd'hui", annonce Vettel à l'arrivée, visage fermé. "Je pensais que nous avions pris un bon départ mais ensuite nous n'avons eu nulle part où aller", poursuit celui qui s'est fait dépasser par Hülkenberg et s'est alors retrouvé cinquième. "Nous avons perdu une position, l'avons reprise puis sommes revenus sur les voitures de devant."
Concernant son erreur, Vettel n'a pas grand-chose à dire de plus que ce qui a pu être vu par tous sur les écrans. "J'ai perdu l'arrière et n'ai pas pu le rattraper, c'est aussi simple que ça", soupire-t-il. "Je ne suis évidemment pas content et après ça, la course était fichue. J'ai eu quelques difficultés avec la voiture pour la remettre dans la bonne direction, et je ne l'ai [Stroll] pas vu".
Ce qui peut sembler, comme une passation de pouvoir entre Vettel et son équipier Leclerc aux commandes de Ferrari ne fait pas perdre l'amour de la F1 au quadruple Champion du monde, assure-t-il. "Non, pas vraiment. Bien entendu, j'adore toujours ce que je fais, mais il est certain que quand vous ne vous portez pas aussi bien que vous le pouvez, vous ne pouvez pas être satisfait."
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