Vettel heureux que les tifosi n'aient pas assisté à la débâcle Ferrari
Après le désastreux Grand Prix d'Italie ponctué par l'abandon des deux Ferrari, Sebastian Vettel a estimé qu'il s'agissait d'une "bonne chose" qu'aucun spectateur n'ait pu faire le déplacement pour assister à cette Bérézina.
Personne n'a été surpris de voir la Scuderia Ferrari ne pas faire mieux que 13e en qualifications ce samedi à Monza, sur un circuit de vitesse. Mais au terme d'une course à rebondissements lors de laquelle les hommes de Maranello auraient pu, avec un peu de chance, tirer leur épingle du jeu, le constat a été encore plus terrible qu'en Belgique : aucune voiture à l'arrivée.
Le calvaire de Sebastian Vettel n'a duré qu'une poignée de tours, avant que le frein arrière gauche de sa SF1000 ne cède suite à un début d'incendie. Pour Charles Leclerc, c'est au moment où l'espoir de tirer profit des événements de course naissait que l'épreuve a pris brusquement fin, après une perte de contrôle et une sortie de piste violente dans la Parabolique. Si violente qu'elle a provoqué la sortie du drapeau... rouge.
Revenant sur cette journée galère à domicile, Vettel a tout bonnement estimé que l'absence des tifosi dans l'enceinte du circuit, protocole COVID-19 pour les huit premiers GP oblige, était un mal pour un bien. "Je pense que cette année est très différente et je crois qu'à cet égard, c'était probablement une bonne chose qu'il n'y ait pas de fans."
"C'est la vie. Cela dépend toujours de là où vous regardez, et je pense que même si, pour le moment, professionnellement, il n'y a pas beaucoup de bonnes choses, il y a toujours du positif. Ça dépend donc juste de ce sur quoi vous vous concentrez."
"C'était assurément dur pour nous tous car notre principale préoccupation était sur la voiture et la course, surtout en courant à Monza. Mais nous devons garder la tête haute, regarder vers la semaine prochaine et chercher le positif même s'il y en a peu."
Concernant son problème plus précisément, qui l'a fait abandonner au sixième tour, il est heureux d'avoir connu cette défaillance à un endroit de la piste où il y a un dégagement important permettant de ralentir sans danger, à savoir la première chicane.
"[Une défaillance des freins], en fait, c'est la pire chose, mais au moins elle est probablement arrivée au meilleur endroit. Si c'était arrivé n'importe où ailleurs, ça n'aurait pas été la même chose. J'ai totalement perdu la pression sur la pédale et je suis allé tout droit."
"Lors des tours précédents, nous avons connu des problèmes, nous avons géré les freins mais ça allait plutôt mal. Il faut comprendre pourquoi, et par chance c'est arrivé dans le virage 1 où il y a beaucoup de dégagement, mais je n'ai jamais connu une défaillance des freins pareille."
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