Vettel a pu éprouver la marche arrière de sa Ferrari !

Troisième de la première séance d'essais libres à Bakou, cinquième de la seconde, Sebastian Vettel est apparu en léger retrait sans toutefois concéder un gros écart à des Red Bull pour le moment étonnantes. Le quadruple Champion du monde se dit satisfait de sa journée, durant laquelle il a pu tester plusieurs fois les limites de ce tracé urbain avec les F1 2017. Dans une hiérarchie qui apparaît resserrée, le leader du championnat reste optimiste pour Ferrari ce week-end.

"Nous avons essayé certaines choses dans l'après-midi, mais je crois qu'il y a beaucoup à faire pour trouver le rythme ici ; le circuit n'est pas si facile", résume le pilote allemand. "J'espère que je n'étais pas le seul à prendre les échappatoires plusieurs fois. J'ai utilisé la marche arrière à trois reprises, et je crois que je ne l'avais pas utilisée ces trois dernières années, mais c'est bien de faire tout ça aujourd'hui et pas demain. C'était une journée sympathique, nous avons essayé des choses. Le relais court n'était pas idéal, nous n'avons pas tout assemblé, mais demain est un autre jour."

"Je ne suis pas sûr qu'il nous manque grand-chose, c'est très serré. Les Red Bull paraissent très rapides, pas seulement sur un tour, mais lors des deux séances, elles ont semblé plutôt compétitives. Je pense que ça va pour nous. C'est plus une question de tout mettre bout à bout. Je suis donc plutôt satisfait de la journée."

Räikkönen cherche la clé avec les pneus

De l'autre côté du garage Ferrari, le début de journée a été un petit peu plus compliqué pour Kimi Räikkönen. Le Finlandais s'est toutefois nettement rapproché des avant-postes lors de la deuxième séance, terminant même un dixième devant Vettel. Pour le Champion du monde 2007, la clé réside dans l'exploitation des pneumatiques et la capacité à les faire monter à la bonne température.

"Les pneus étaient difficiles à faire fonctionner, et s'ils ne fonctionnent pas à 100%, ça rend les choses compliquées. C'est l'essentiel", assure-t-il. "Je pense que le plus compliqué est de faire fonctionner les pneus et de les faire chauffer suffisamment. Si l'on peut faire ça, tout devient beaucoup plus facile. La voiture est bonne mais nous avons encore du travail à faire."