Vettel n'avait "rien à perdre" à faire un seul arrêt
Sebastian Vettel a déclaré après la course du GP d'Espagne qu'il n'y avait "rien à perdre" avec la stratégie risquée à un arrêt qui lui a permis de terminer au septième rang.
Sebastian Vettel, Ferrari SF1000
Charles Coates / Motorsport Images
Qualifiés 11e, Sebastian Vettel et Ferrari se devaient d'être audacieux pour pouvoir inscrire de bons points. Et c'est ce qui s'est passé quand, après être rentré au stand pour échanger ses mediums du départ pour des tendres, perdant dans la manœuvre une place de plus face à Daniil Kvyat, il a été décidé au dernier moment de tenter de faire rallier l'arrivée à l'Allemand sans repasser par la voie des stands.
L'échange radio du moment où le pari a été pris démontre, s'il le fallait encore, que l'écurie et son pilote peinent à être sur la même longueur d'onde puisque, quand son ingénieur Riccardo Adami lui a demandé s'il pensait que les pneus pouvaient aller au bout, Vettel a répondu qu'il avait lui-même déjà posé la question auparavant.
Une fois ce moment de flottement passé, Vettel s'est employé à maintenir le rythme pour résister aux monoplaces derrière, armées de pneus plus frais. S'il a dû s'incliner devant Lance Stroll et Carlos Sainz, il a pu retenir la septième position en évitant le retour d'Alex Albon, faisant durer son train de tendres (qui avait déjà été utilisé en qualifications) 36 tours.
"C'est assez simple, nous n'avions rien à perdre. Nous étions P11, et je pense que nous étions en train d'essayer de créer un décalage [stratégique] pour la fin de la course, donc évidemment nous rattrapions les voitures de devant."
"Elles sont entrées au stand pour leur deuxième arrêt, mais je n'étais pas pressé de les rattraper et je gérais les pneus. Puis on m'a dit d'attaquer, ce que j'ai fait, et on m'a dit d'aller jusqu'au bout, ou on m'a demandé si je pouvais aller jusqu'au bout."
"J'ai dit : 'Vous auriez pu demander cela trois tours plus tôt, car j'ai demandé plusieurs fois quel était l'objectif, jusqu'où aller, pour que je puisse gérer mes pneus'. J'ai dit qu'on allait essayer de le faire. Les cinq derniers tours ont été vraiment, vraiment difficiles."
"Bien sûr, ça nous a aidés de prendre un tour pour être honnête ; ce n'est pas toujours le cas, mais aujourd'hui, si. Nous avons évidemment pris ce risque parce que nous n'avions rien à perdre, et cela a payé, mais il n'était pas prévu avant la course de faire près de 40 tours avec le pneu le plus tendre."
Il s'agit du deuxième meilleur résultat de Vettel cette saison, après sa sixième place du GP de Hongrie.
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