Vettel critiqué après Monza, Wolff prend sa défense

Quelques jours après le Grand Prix d'Italie, qui pourrait faire figure de tournant du championnat quand l'heure des comptes viendra, Toto Wolff regrette les critiques dont fait l'objet Sebastian Vettel.

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H

Alessio Morgese/Luca Rossini

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H fait un burnout après son contact avec Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 pendant que Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11,Charles Leclerc, Alfa Romeo Sauber C37 et Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18 passent
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H après son tête à queue
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W09, Max Verstappen, Red Bull Racing RB14 Tag Heuer, et le reste du peloton au départ
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1, et le reste de l'équipe, dont Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes AMG, fêtent la victoire

Rival de Lewis Hamilton dans la quête d'un cinquième titre mondial, le pilote allemand n'a pas été épargné après le premier tour chaotique qu'il a vécu à Monza. Vettel comme Ferrari ont notamment été épinglés par une presse italienne sans concession lundi matin, mais le pilote de la Scuderia a également été montré du doigt par plusieurs observateurs.

Nico Rosberg était le premier, après le Grand Prix d'Italie, à souligner les trop nombreuses erreurs de son compatriote pour qu'il puisse espérer prendre l'ascendant sur Hamilton dans la durée d'un championnat. Faisant référence à l'accrochage de la deuxième chicane, le Champion du monde 2016 avait également en mémoire les incartades de Vettel au Paul Ricard et à Hockenheim.

Lire aussi :

Ce trop-plein d'agressivité, Toto Wolff le trouve cependant injustement critiqué, le directeur de Mercedes rappelant à quel point les événements pouvaient tourner très rapidement en Formule 1.

"Je ne suis pas totalement neutre, mais pour moi, Lewis est le meilleur pilote de ces dernières années. Malgré tout, je trouve que les critiques envers Seb ne sont pas tout à fait justes", déplore Wolff dans les colonnes du journal Die Welt.

"S'il est possible de gagner, il a l'ambition de le faire avec l'agressivité nécessaire. Cela demande beaucoup de courage, et sa manière de piloter mène parfois à des accrochages. Mais n'oublions pas qu'il a remporté quatre titres mondiaux. Comme je le fais avec Lewis, il faut accepter ça [l'agressivité]."

"Ça aurait facilement pu être Lewis qui parte en tête-à-queue plutôt que Sebastian [à Monza]. Et tout le Grand Prix aurait été différent. Dans l'univers high-tech de la Formule 1, tout ne se décide pas de manière linéaire et rationnelle, mais aussi avec de la chance, de la malchance et des coïncidences."

Häkkinen critique Vettel… mais aussi Ferrari

Le jugement rude de Rosberg reste toutefois partagé par d'autres de ses pairs, et notamment par Mika Häkkinen. Dans sa chronique pour Unibet, le double Champion du monde a dressé un constat très similaire.

"Personne ne peut dire que Lewis est là parce que Mercedes a un avantage majeur", fait remarquer le Finlandais. "Il a montré beaucoup de métier en course et n'a pas fait d'erreur comme Sebastian Vettel a pu en faire, notamment lors des départs. Mais il profite aussi du fait d'avoir une entente fantastique avec Valtteri Bottas."

Vidéo :

L'ancien pilote McLaren n'accable toutefois pas Vettel comme unique responsable, estimant que Ferrari a commis une erreur en ne jouant pas à tout prix la stratégie collective à Monza, option empruntée par Mercedes avec un Valtteri Bottas distancé au championnat.

"Au moment où les feux se sont éteints, il était clair que Ferrari avait deux pilotes qui allait courir l'un contre l'autre alors que chez Mercedes ils allaient travailler ensemble", insiste Häkkinen. "Ne pas prendre le temps de discuter avec Kimi et Sebastian le samedi soir quant à un plan de course était une erreur de leadership et de stratégie de la part de Ferrari."

"Pour battre Lewis, Ferrari doit désormais faire un travail parfait lors de chaque week-end, et espérer que Mercedes rencontre quelques problèmes."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Technique - Comment les F1 se sont adaptées à Monza
Article suivant Haas fait appel de sa disqualification au GP d'Italie

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France