Vettel a payé cash l'absence d'aspiration
Privé de pole position par les deux Mercedes, le pilote Ferrari assume la stratégie mise en place en Q3 tout en admettant avec le recul que ce n'était certainement pas la bonne.
Sebastian Vettel, Ferrari SF90
Glenn Dunbar / Motorsport Images
Troisième des qualifications et finalement impuissant face aux Mercedes, alors que la tendance paraissait jusque-là positive, Sebastian Vettel doit constater les dégâts. Avec trois dixièmes de retard sur la pole position signée par Valtteri Bottas, l'Allemand n'a rien pu faire et déplore l'exécution de sa dernière tentative en Q3.
La quadruple Champion du monde est en effet sorti le premier pour l'ultime run, ce qui l'a notamment privé de toute possibilité de bénéficier de l'aspiration d'un autre concurrent. Un manque qu'il estime préjudiciable par rapport à la concurrence, et qui se traduit notamment dans la lecture des chronos du dernier secteur, là où le pilote Ferrari a perdu le plus par rapport à Bottas : 24"988 contre 24"736.
"Je ne sais pas s'ils [Mercedes] nous ont volé, mais ils ont été un peu plus rapides !", lance Vettel. "Pour moi ça a commencé lentement, puis c'est allé mieux mais c'était difficile, la séance était très longue, le soleil se couchait, il fallait trouver le bon équilibre entre l'attaque et l'aspiration. J'ai fait un bon tour mais je n'ai pas eu d'aspiration pour terminer le tour."
Vettel n'affirme pas qu'il aurait pu à coup sûr décrocher la pole position avec une autre stratégie, mais il a la conviction que l'écart de trois dixièmes n'est pas représentatif de la réalité.
"Au niveau de l'équipe, on s'attendait à une meilleure séance, et à être plus proche. Si on est trop proche dans le secteur du milieu, on perd du temps, mais je pense que rouler en peloton donne environ trois dixièmes donc ça aurait pu être plus proche ! J'ai préféré attaquer dans le tour de sortie pour être sûr d'avoir les pneus à température, évidemment là je regrette un peu mais je pense toujours que c'était la bonne décision."
Voici le pilote Ferrari de nouveau dans une position délicate avec, comme à Shanghai, deux Flèches d'Argent en première ligne devant lui. Reste à savoir si le rythme de course affiché par la Scuderia sur les longs relais vendredi après-midi sera toujours une arme dimanche, sans parler de la propension du tracé de Bakou à offrir des courses à multiples rebondissements...
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