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Vettel regrette que les pilotes ne passent pas plus de temps ensemble

Les pilotes durant la minute de silence en hommage à Jules Bianchi, Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari

Photo de: XPB Images

Le top 3 lors de la conférence de presse de la FIA : Nico Rosberg, Mercedes AMG F1, deuxième; Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, pole position; Sebastian Vettel, Ferrari, troisième
Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Podium : le deuxième, Nico Rosberg, le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 Team et le troisième, Sebastian Vettel, Scuderia Ferrari
Felipe Massa, Williams et Nigel Mansell
Felipe Massa, Williams, Lewis hamilton et Nico Rosberg, Mercedes AMG F1

Sans évidemment regretter un autre temps, où les drames trop nombreux soudaient plus régulièrement des liens parfois forts entre les pilotes, Sebastian Vettel regrette que les pilotes de l’ère moderne ne puissent pas prendre le temps pour entretenir autant de relations amicales, notamment en raison du rythme infernal des week-ends de Grand Prix, durant lesquels chacun est accaparé pour diverses opérations promotionnelles ou de communication entre les séances. 

Chacun place ses propres intérêts avant quoi que ce soit d'autre. C'est triste.

Sebastian Vettel

Le quadruple Champion du Monde aimerait voir davantage de camaraderie entre les pilotes du plateau, ce qu’il considère comme impossible en raison des intérêts des uns et des autres. 

"C’est une période différente par rapport à ce que c’était il y a 30 ou 40 ans, quand il y avait beaucoup de choses qui se produisaient et qui, naturellement, regroupaient tout le monde", note Vettel. "Maintenant, chacun a ses propres intérêts de vie, compte tenu de la manière dont nous sommes occupés au circuit. Si l’on regarde l’agenda, il n’y a plus de temps pour sortir ensemble, chacun place ses propres intérêts avant quoi que ce soit d’autre. C’est triste."

"Au final, nous partageons une passion commune, même si c’est normal de ne pas aimer certains. C’est comme une classe d’école, il y a certains gars que l’on aime et d’autres que l’on n’aime pas, mais cela ne signifie pas que l’on ne peut pas passer du temps ensemble. Les circonstances, de nos jours, ne sont pas les mêmes que ce qu’ils avaient avant ; beaucoup de cela est très positif, mais une partie ne l’est pas."

En marge du Grand Prix de Hongrie, une semaine après le décès de Jules Bianchi, l’ambiance était justement différente, avec des pilotes soudés, unis pour rendre un dernier hommage à l’un des leurs. Felipe Massa l’a lui-même reconnu en se confiant à Globo, ce tragique événement a davantage rapproché les pilotes, "le lien est devenu plus fort". Un lien que certains aimeraient cultiver dans un contexte moins douloureux. 

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