Vettel ne craint pas que la Russie pose problème à Ferrari
Sebastian Vettel assure qu'il n'y a aucune raison de croire que Ferrari sera en retrait dans la lutte face à Mercedes lors du Grand Prix de Russie en raison des conditions plus fraîches.
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
LAT Images
Alors que la SF70H semble être une monoplace particulièrement armée pour les conditions chaudes, le prochain week-end de Grand Prix qui aura lieu sur les bords de la Mer Noire, à Sotchi, traditionnellement disputé à des températures relativement fraîches, pourrait dans l'esprit des observateurs permettre à l'Étoile de se montrer plus à l'aise en course.
La surface de la piste russe est également très peu abrasive, ce qui devrait gommer le problème principal de Mercedes depuis le début de saison, à savoir la gestion pneumatique plus compliquée qui s'est avérée être une des conditions de ses défaites en Australie et à Bahreïn.
Lewis Hamilton a ainsi déclaré, après la première journée des tests qui ont eu lieu sur le tracé de Sakhir : "Sotchi est un tracé plus doux et moins abrasif pour les pneus, donc ils peuvent durer assez longtemps. Avec un peu de chance, nous pourrons nous reposer sur le rythme de notre voiture là-bas plutôt que sur l'usure des pneus."
Mais pour Sebastian Vettel et la Scuderia, bien que le rythme de la W08 sur un seul tour soit clairement supérieur, perdre un potentiel avantage sur les longs relais ne serait pas un trop gros problème. "Je ne pense pas, je pense que nous gérerons. Nous avons bien réussi aussi en Chine et c'était assez froid, donc je pense que ça ira. Nous verrons. Je ne connais pas encore les prévisions météo, mais d'ordinaire elles changent. Nous verrons quand nous serons là-bas."
"50 tours" en ultratendres
Pour Romain Grosjean, le circuit autorisera les pilotes à attaquer lors des longs relais en course, et la vraie question sera de savoir quand passer le train de supertendres après le début de course en ultratendres. "De l'attaque à chaque tour !", prévoit-il, avant d'ajouter : "Ça sera 50 tours pour le premier relais, ensuite cinq tours en supertendres !"
Concernant les qualifications, il explique : "Ça va être difficile. Le tour de sortie est clé. Avec l'appui que nous avons cette année, nous avons un peu moins de problème pour les faire monter en températures. C'était une inquiétude initialement, mais nous n'avons eu aucun problème en Chine et à Melbourne."
"À Bahreïn, nous avions besoin d'un tour de sortie des stands très lent, donc avant le dernier virage c'était un problème. En Russie, nous pourrions avoir besoin d'un tour de sortie plus rapide, et avec un peu de chance, ça ira."
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