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Envoyer Vettel aux tests Pirelli a aidé Ferrari, selon Wolff

Toto Wolff a reconnu avoir probablement commis une erreur l'an dernier, en n'obligeant pas Lewis Hamilton et Nico Rosberg à participer aux essais de Pirelli pour préparer les pneus 2017.

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017

Photo de: Pirelli

Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017
Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 teste les pneus Pirelli 2017
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Le début de saison plus que réussi de Ferrari, ainsi que le comportement d'une SF70H qui semble très bien s'accommoder des gommes Pirelli 2017, laissent penser depuis plusieurs semaines déjà que la Scuderia et Sebastian Vettel ont parfaitement tiré profit des essais réalisés l'an dernier avec le manufacturier italien. Le quadruple Champion du monde avait bouclé pas moins de 2228 kilomètres au volant d'une monoplace 2015 modifiée. Dans le même temps, Mercedes a bien participé aux tests, mais n'a jamais envoyé ses pilotes titulaires en première ligne. Nico Rosberg avait parcouru seulement 209 kilomètres, Lewis Hamilton à peine 50 !

Forcément, à l'heure où la Mercedes W08 apparaît comme une monoplace particulièrement capricieuse avec la gestion des pneus, le rappel des faits n'est pas anodin. Et Toto Wolff admet lui-même que son équipe a vraisemblablement commis l'erreur de ne pas impliquer davantage les pilotes titulaires dans les tests Pirelli l'an passé, confiant la mission à Pascal Wehrlein.

"Je pense que c'est vraiment un avantage pour Ferrari de l'avoir fait avec Vettel, car avec son expérience, c'était un pilote d'essai crédible", concède le directeur exécutif de Mercedes. "Si on pilote votre voiture, que vous êtes ingénieur Pirelli et que Vettel vous apporte sa contribution, c'est différent d'un Pascal Wehrlein."

Ce qui avait conduit la firme à l'étoile à faire ce choix en 2016 provenait d'abord de la volonté même de Rosberg et Hamilton, les deux hommes souhaitant se concentrer exclusivement sur leur lutte fratricide pour le titre mondial, finalement remporté par le pilote allemand.

"La situation était différente pour nous l'année dernière, car Nico et Lewis se battaient pour le championnat", rappelle Wolff. "Tous les deux disaient que faire des essais avec la voiture de l'année suivante, avec les pneus de l'année suivante, était quelque chose qui allait nuire à leur concentration pour le titre mondial en 2016. C'était compréhensible. Si je pouvais remonter le temps, je les aurais probablement poussés un peu plus à piloter avec les nouveaux pneus, mais nous étions dans une situation différente de celle des pilotes Ferrari."

Un point de vue différent des pilotes

La position de Toto Wolff tranche considérablement avec celle de Lewis Hamilton il y a quelques semaines. Le triple Champion du monde estimait que les essais de l'an passé, avec des voitures modifiées pour simuler les appuis aérodynamiques 2017, ne lui auraient rien apporté.

"Je suis tellement ravi de ne pas avoir fait ces essais, car la voiture est tellement différente", disait le Britannique au début du mois d'avril. "J'ai fait quelques tours lors des essais d'Abu Dhabi dans une monoplace 2015, et c'était tellement différent de cette voiture [2017]. Ça aurait été une perte de temps. Je suis heureux de ne pas l'avoir fait. Ça n'a pas fait de différence."

"La voiture avait beaucoup moins d'appui et elle était plus légère que celle que nous avons aujourd'hui, donc ça n'aurait pas placé les pneus dans la même fenêtre d'exploitation. Ce que nous aurions appris, nous aurions dû l'oublier puis apprendre à nouveau autre chose."

Paradoxalement, dans les rangs de Red Bull Racing, on estime que la participation aux essais Pirelli l'an dernier est l'une des causes du mauvais début de saison. C'est ce qu'expliquait Christian Horner à la fin du mois dernier

Propos recueillis par René Fagnan

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