Analyse

Vidéo - Ce qui différencie la Mercedes et la Ferrari

La lutte qui oppose Ferrari à Mercedes dans le Championnat du monde de Formule 1 cette saison est fascinante.

Analyse vidéo comparant la Mercedes à la Ferrari

Analyse vidéo comparant la Mercedes à la Ferrari

Motorsport.tv

S'il n’existe que quelques dixièmes de seconde d’écart entre la Mercedes W08 et la Ferrari SF70H cette saison, les concepts de design des deux monoplaces sont toutefois totalement différents.

Dans cette vidéo de Craig Scarborough pour Motorsport.tv, Willem Toet, ancien aérodynamicien des écuries Benetton, Ferrari et Sauber, explique les principales différences entre les deux bolides.

Cette vidéo est disponible en anglais, mais vous pourrez trouver ci-dessous un résumé des propos de Willem Toet, accompagnant les images de synthèses explicatives.

"Par rapport aux voitures de l’an dernier, celles-ci sont plus longues. Cela résulte de la dimension des unités de puissance. Mais Mercedes a produit une voiture vraiment longue. Sur les circuits lents, où le grip mécanique prime, la Ferrari est la plus rapide. Mais sur les tracés rapides, où c’est l’aérodynamique qui est cruciale, la Mercedes est la plus rapide."

"La Mercedes possède plusieurs générateurs de vortex ; ces appendices aérodynamiques fortement courbés qui génèrent des vortex. Quand on compare les deux ailerons avant, on note que Ferrari poursuit le même objectif que Mercedes, mais d’une façon différente. Si on installait l’aileron de la Ferrari sur la Mercedes ou celui de la W08 sur la SF70H, les deux voitures seraient plus lentes. Il faut suivre toute la philosophie de l’aérodynamique de la voiture. Il est donc préférable de continuer à optimiser votre propre concept plutôt que de copier des pièces d’autres voitures."

"À moins qu’il ne s’agisse d’un principe aérodynamique vraiment novateur. On a vu apparaître les premières dérives courbées devant les roues avant durant les années 90 ; une astuce inaugurée par Minardi et qui était destinée à contrôler le sillage des pneus avant."

"L’entrée d’air des pontons de la Ferrari est étonnamment petite. Pour éviter qu'elle ne reçoive beaucoup de turbulences des pneus avant, ces flux perturbés sont dirigés vers l’arrière de la voiture. Le ponton va donc avaler de l’air plus 'calme', mais très dynamique."

"Mercedes a été la première écurie a installer ces dérives latérales complexes qui produisent chacune un petit vortex. Tous ces vortex s’additionnent et créent un puissant vortex au final, à l’arrière de la voiture, vers le diffuseur. Car ce diffuseur est l’appendice aérodynamique le plus efficace de la voiture. Le diffuseur et le fond plat génèrent plus de 60% de l’appui total de la monoplace, tout en ne produisant qu'une toute petite partie de la traînée. En comparaison, l’aileron arrière est l’élément aérodynamique le moins efficace. Je n’ai pas accès aux données des équipes, mais je pense qu’elles ont effectué un gain de 20% en efficacité aérodynamique cette saison, ce qui est énorme."

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