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Villeneuve a vu la F1 changer en 2005 chez Sauber

Toujours très tranché dans ses opinions, Jacques Villeneuve a autant de détracteurs que d'adeptes lorsqu'il s'exprime

Toujours très tranché dans ses opinions, Jacques Villeneuve a autant de détracteurs que d'adeptes lorsqu'il s'exprime. Aujourd'hui commentateur des Grand Prix pour Canal+, il arpente le paddock avec ses convictions, peu importe qu'elles plaisent ou déplaisent.

Partisan d'une Formule 1 qui devrait, selon lui, retrouver une part de sa nature originelle, il a lui-même vu évoluer la discipline durant son passage au sein de quatre écuries, de 1996 à 2006. Sans surprise, les années Williams restent celles qui abritent ses plus beaux souvenirs.

"J’ai beaucoup aimé chez Williams car il y avait une bonne ambiance. C’est normal, on roulait devant. J’avais pas mal de liberté sur le travail de la voiture, il n’y avait pas de problème politique", raconte-t-il.

Une période Williams de trois saisons complètes, couronnée par un titre de Champion du Monde en 1997. Avant un défi très complexe avec le projet British American Racing dès 1999.

"Chez BAR, j’avais aussi beaucoup de liberté sur le travail de la voiture mais il y avait tellement de problèmes politiques que c’était ingérable ! Au bout d’une année, on n’avait l’impression d’avoir fait cinq ans de course non-stop, c’était assez épuisant. Ensuite, en général, cela a été assez pénible en Formule 1. Donc dans ce championnat, ce sont les deux premières années chez Williams qui ont été incroyables, du vrai bonheur !"

Après un retour en fin de saison 2004 chez Renault, Villeneuve avait été embauché chez Sauber, devenue par la suite BMW Sauber. C'est ici que sa carrière a pris fin, en 2006, avec des méthodes de travail qui étaient loin de convenir au Champion du Monde 1997. "Quand je suis allé chez Sauber, c’était "Tais-toi et pilote, on ne veut pas que tu règles la voiture !". Donc, quand c’est devenu ainsi, cela ne me convenait plus, ça devenait compliqué."

Un changement d'approche qui a fait son chemin, avec l'omniprésence des radios et des données transmises de la voiture vers le stand, et vice versa. Qui plus est avec l'arrivée de technologies très complexe, due aux unités de puissance V6 turbo hybrides.

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