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Villeneuve pose ses conditions pour un retour au Mans

Vainqueur à Indianapolis en 1995, Champion du Monde de Formule 1 en 1997, Jacques Villeneuve fait partie de ces rares pilotes qui peuvent espérer coiffer la triple-couronne en remportant un jour les 24 Heures du Mans

Vainqueur à Indianapolis en 1995, Champion du Monde de Formule 1 en 1997, Jacques Villeneuve fait partie de ces rares pilotes qui peuvent espérer coiffer la triple-couronne en remportant un jour les 24 Heures du Mans.

Le double-tour d’horloge sarthois, le Québécois s’y est frotté en 2007 et 2008, lorsqu’il a intégré le programme d’usine Peugeot.

A la clé, un abandon puis une deuxième place au volant de la 908 aux côtés de Marc Gene et Nicolas Minassian. Mais l’aventure s’est arrêtée là pour celui qui nourrissait encore à l’époque des rêves de Formule 1 et ambitionnait de monter un projet à long terme en Nascar.

Aujourd’hui, Villeneuve n’a pas oublié Le Mans, mais il n’y pense pas non plus tous les jours. Toutefois, il n’exclut pas d’y retourner un jour. A la condition de trouver un projet durable et qui puisse lui permettre de jouer la victoire.

"Les 24 Heures pour moi, ça n’est intéressant que si c’est dans une équipe qui se bat pour la gagne. Rouler à dix secondes pour faire de la figuration, déjà que c’est une course hyper dangereuse, ce n’est même pas amusant", a confié Villeneuve à ToileF1.

"Soit il y a un énorme cachet et dans ce cas on fait de la figuration, soit on se bat pour la gagne. Rouler pour rouler sur une course comme ça, non. C’est beaucoup de boulot, beaucoup de prise de risques, donc il faut que ça en vaille la peine. S’il y a un projet sur plusieurs années [avec un grand constructeur] ça peut être super intéressant. Mais pour le moment je n’ai même pas eu le temps d’y penser."

Cette saison, Villeneuve a repris le volant dans un championnat à temps complet avec le GT Tour, qu’il dispute au volant d’une Ferrari 458 Italia du team Sport Garage. De quoi en faire un homme très occupé, puisque cela s’ajoute à ses activités de consultant sur les Grands Prix pour Canal+. Mais pas de quoi oublier non plus la Nascar définitivement !

"Les dernières années je faisais deux ou trois courses par an, donc être en Europe ou en Amérique du Nord ça ne change pas grand-chose. J’espère continuer à les faire."

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