Formule 1 GP d'Arabie saoudite

La visibilité à Djeddah toujours critique selon les pilotes Ferrari

Les modifications apportées au circuit de Djeddah sont trop légères pour réellement améliorer la visibilité des pilotes, d'après Carlos Sainz et Charles Leclerc.

Détail du dernier virage du circuit de DJeddah

En arrivant à Djeddah ce jeudi, les pilotes ont pu découvrir les modifications apportées à la piste sur laquelle ils ont couru pour la première fois en toute fin d'année dernière. Sur ce circuit urbain ultra rapide, avec des enchaînements de petites courbes pris à fond et considérés comme des lignes droites, la proximité des murs et le manque de visibilité induit avaient été soulevés dès les premiers tours de roue de l'édition 2021.

Devant ce problème pointé quasi unanimement par les pilotes, les organisateurs ont agi en annonçant des changements, qui se sont concrétisés en grande partie dès cet hiver. À la veille des premiers essais libres, la FIA les a confirmés : il s'agit essentiellement de murs de protection qui ont été reculés. Sont concernés les virages 2 et 3 mais aussi les virages 14 et 21, à chaque fois dans le but d'offrir une meilleure perspective et vision d'ensemble.

Par ailleurs, une surface lisse a été ajoutée le long de certains murs ou barrières de protection afin de permettre aux pilotes de les frôler davantage. Enfin, la piste a été élargie au niveau du dernier virage, où elle mesure désormais 12 mètres contre 10,5 mètres l'an dernier.

Tous ces ajustements seront éprouvés à partir de vendredi par les pilotes en piste, mais dans l'immédiat ils peinent visiblement à convaincre. La problématique de ce circuit extrêmement rapide concerne notamment tous ces passages en aveugle, où un pilote peut arriver très vite et sans possibilité de réagir si un autre devant lui est au ralenti ou en perdition.

Charles Leclerc et Carlos Sainz, jeudi à Djeddah.

Charles Leclerc et Carlos Sainz, jeudi à Djeddah.

Interrogé sur la situation, Carlos Sainz estime que le recul des murs est insuffisant, et que la visibilité ne sera presque pas améliorée par rapport à il y a quelques mois. "Je disais avec Charles [Leclerc] qu'ils avaient juste déplacé le mur, mais la trajectoire sera toujours proche du mur", explique le pilote Ferrari. "Ça veut dire que notre visibilité ne s'améliore pas"

Selon l'Espagnol, les pilotes n'ont pas été suffisamment écoutés ou consultés sur cette question : "Selon moi, ça montre simplement que nous devons continuer à améliorer nos relations avec la FIA, car nous nous attendions à un pas dans la bonne direction. À mon avis, ce n'est pas beaucoup mieux, c'est un tout petit peu mieux, c'est marginal, le minimum."

Un point de vue partagé par son coéquipier Charles Leclerc, qui estime que la zone la plus dangereuse du tracé saoudien n'a pas évolué. "Ça va dans la bonne direction mais je ne pense pas que ce soit suffisant, surtout dans la dernière partie du circuit, d'après ce que j'ai vu", regrette le leader du championnat. "Dans la première partie, du virage 4 au virage 12, ça n'a pas vraiment changé et c'est probablement la portion la plus critique. On verra demain comment ça se passe dans la voiture, mais je ne crois pas que ce soit un changement énorme."

Lire aussi :

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Aston Martin : les raisons d'un premier Grand Prix raté
Article suivant Sainz a des "théories intéressantes" sur son retard sur Leclerc

Meilleurs commentaires

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Édition

France France