Vitesse et hauts régimes, Monza n'épargne pas les moteurs
Ce week-end, pilotes et équipe du plateau ont rendez-vous dans le temple de la vitesse : Monza
Ce week-end, pilotes et équipe du plateau ont rendez-vous dans le temple de la vitesse : Monza. Sur le tracé italien, les monoplaces vont atteindre des vitesses de pointe comprises entre 330 et 340 km/h à plusieurs reprises, les plus élevées de tout le calendrier.
Sur cette piste de 5,793 kilomètres, les pilotes sont en pleine charge, le pied totalement écrasé sur la pédale d'accélérateur, durant plus de 70% d'un tour ! Monza reste un circuit de légende, et ce n'est pas pour rien que Juan-Pablo Montoya y a signé le tour le plus rapide de l'histoire de la Formule 1 en 2004. Deux ans avant la fin de l'ère des moteurs V10, le Colombien avait bouclé un tour à 262,242 km/h de moyenne.
Aujourd'hui, avec des F1 propulsées par des blocs V8, cette moyenne est redescendue autour de 235 km/h. Mais l'Autodromo di Monza n'en reste pas moins un défi de taille pour toutes les équipes et pour les motoristes. Renault Sport F1 nous détaille ainsi avec précisions trois sections cruciales de ce circuit du point de vue moteur.
La ligne droite des stands
La ligne droite des stands est une des quatre portions du circuit parcourues à pleine charge. Les vitesses atteintes sur cette ligne droite étant les plus élevées de la saison, il est indispensable d’utiliser les rapports de boîte les plus longs. Le RS27 fonctionne ainsi sur la totalité de sa plage de régimes. Par conséquent, les chutes de régime lors des changements de rapports sont assez importantes ; cela signifie que l’ensemble de la courbe de puissance est mis à l’épreuve, et pas seulement les plus hauts régimes comme on pourrait le penser.
Le grand défi de cette ligne droite consiste à atteindre le limiteur au bon moment. En l’atteignant trop tôt, le pilote est une proie facile pour ses poursuivants. En y parvenant trop tard, la conséquence est la même puisque la vitesse est insuffisante au bout de la ligne droite. Tout ceci est bien moins évident qu’il n’y parait. La moindre erreur dans la sélection des rapports devient critique, d’autant qu’elle se reproduit quatre fois par tour, lors de chaque période de pleine charge…
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