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Les vœux 2018 de la rédaction Motorsport.com France

Motorsport.com jette un coup d'œil dans le rétro pour clôturer 2017 et vous entraîner avec son équipe vers une nouvelle grande saison 2018.

Carte de voeux de Motorsport.com France pour 2018

2017 fut une belle année de sports mécaniques, offrant une nouvelle fois d’incalculables luttes intenses, de grandes transitions et des sagas politico-sportives comme seul cet univers sait en produire avec tant de passion mêlée d’intrigue, d’humain et de business.

Comme toujours, des carrières se sont faites et défaites ; des programmes et associations ont pris leur envol ou amorcé leur atterrissage plus ou moins forcé ; des grands ont émergé, de vaillants petits les ont défiés. Nos équipes ont suivi cela pour vous avec passion et professionnalisme, 365 jours par an, 24h/24 de par le globe.

Nombreux étaient ceux qui attendaient un retour de Ferrari à un niveau permettant de voir l’équipe italienne rivaliser pour les couronnes mondiales en F1, particulièrement dans une année de transition technique lors de laquelle le nouveau promoteur ne pouvait pas encore réellement faire ressentir les nombreux changements envisagés à moyen et long terme pour la discipline.

Si la Scuderia a échoué dans sa quête sur les deux tableaux pilotes et constructeurs, une partie de la saison aura permis aux supporters des différents camps d’apprécier à nouveau une lutte entre teams plus qu’entre équipiers d’une même structure, avec un espoir renforcé, pour 2018, de voir d‘autres acteurs tels que Red Bull et McLaren − tous deux propulsés par Renault − venir se mêler à la lutte pour les podiums que seuls sept pilotes célébrèrent cette année (jamais, depuis sa création en 1950, le Championnat du monde n’a honoré moins de pilotes). Dans l’Hexagone, 2018 est synonyme de bonne surprise, avec le retour d’un Grand Prix de France au calendrier, au départ duquel l’on trouvera − luxe ultime ! − trois représentants nationaux et un Monégasque ayant tous un grand potentiel pour animer la saison... Bigre !

L'affiche officielle du Grand Prix de France 2018

Le MotoGP, lui, a offert un cru véritablement exceptionnel. Intense, incertain, il a célébré un grand Champion, vainqueur dans l’adversité d’un plateau riche en dynamiques fluctuantes, et promettant une autre grande édition 2018. Pour nous Français, l’arrivée de Johann Zarco dans le grand bain des funambules a bien entendu été synonyme de saveur particulière, avec des performances ne pouvant laisser insensible quelconque amoureux de compétition et histoires sportives et humaines estimables.

Sébastien Ogier et son copilote Julien Ingrassa ont gardé les choses à leur place en portant le drapeau tricolore au sommet de l’élite mondiale du WRC pour la 14e année consécutive ! Pourtant, ce championnat 2017 n’avait rien d’une sinécure pour le duo ayant pris le pari d’une association avec le team privé M-Sport de Malcom Wilson, emblématique entrepreneur et homme de passion, après le retrait de Volkswagen de la discipline. Rendez-vous du 24 au 28 janvier au Monte-Carlo pour repartir à fond avec tout ce petit monde, dans l’attente aussi de quelques piges de Sébastien Loeb et Daniel Elena avec Citroën, entre deux manches de World Rallycross pour le premier nommé.

Le WEC connaît une transition comme rarement les séries doivent en affronter, avec des départs effectifs de nombreux acteurs de premier plan en succession. Mais le joyau de l’Endurance vit cette ère comme un défi, et quand bien même Peugeot n’aura pu être motivé à revenir pour des raisons de règlementations et politique de coûts mises en place au sein de la discipline, le WEC et l’ACO savent détenir un projet unique en son genre, avec certes des faiblesses, mais aussi des forces incontestables. Une "supersaison" 2017-2018 verra un championnat comprenant exceptionnellement deux éditions des 24 Heures du Mans et un retour de Daytona au calendrier, ainsi qu’un plateau LMP1 new-look comprenant toute une classe de privés désireux de se frotter au seul mastodonte survivant qu’est Toyota. Les riches entrées LMP2 et GT promettent encore de belles batailles.

La Formule E suit son chemin, envers et contre les sceptiques, en gardant en tête qu’elle s’adresse à bien plus qu’une sphère d’amateurs de sport automobile, et avant tout à des industries (automobile, technologique, informatique, touristique, lifestyle). C’est ce qui dicte un positionnement que certains estiment devoir être plus ancré sur la pureté du côté mécanique et sportif de la discipline ; mais c’est aussi mal comprendre que la Formule E est avant tout née comme un vecteur d’enjeux extra-sportifs. L’accepter permet instantanément de mieux apprécier ce qu’elle a à offrir.

Fernando Alonso, McLaren-Honda-Andretti Honda

L’IndyCar se remet encore de la participation de Fernando Alonso à l’Indy500. Sans doute le buzz de l’année, tant il dépassa les frontières habituelles de l’événement, déjà impactant en soi. On n’oubliera pas que le vainqueur, le vrai, fut Takuma Sato, ni que l’histoire humaine de l’année est celle de Sébastien Bourdais, victime d’un effroyable accident fin mai, et revenu au volant avec aplomb après une vaillante convalescence − qui plus est à un niveau compétitif. Respect.

Héroïques, Billy Monger, Robert Kubica, Pascal Wehrlein, Valentino Rossi ou encore Julien Ingrassa l’ont aussi été à leur façon, affrontant des convalescences physiques de différentes intensités pour revenir faire ce qui compte le plus pour eux. Et nous rappeler que les pilotes (et copilotes) sont bien des surhommes au mental d’acier ; tout comme Hayden Paddon, qui a dû se relever d’un accident ayant entraîné le décès d’un spectateur en début d’année.

Le très aimé Nicky Hayden s’est lui aussi battu, sans remporter sa bataille contre la cruauté d’un accident routier, tout comme un autre emblématique champion, Ángel Nieto, victime lui aussi de la route et de ses dangers quotidiens. Le monde de la moto a par ailleurs pleuré le Champion français d’endurance Anthony Delhalle et le jeune Maxime Berger. Âgé de 83 ans, John Surtees a connu une belle vie inspirante avant son décès en mars et cédé son incarnation de doyen des Champions du monde de F1 au sage Sir Jackie Stewart.

Nicky Hayden, Honda World Superbike Team

De sécurité, on en parlera forcément beaucoup en 2018. Le désamour des observateurs pour le Halo introduit en F1, F2 et F3 Amérique sera-t-il tel qu’il gâchera le met en dépit de tous les ingrédients au menu l’an prochain ? On en doutera, car il suffit de reprendre ce qui précède pour s'appercevoir que le sport mécanique compte quelque chose de vibrant pour tout le monde dans une forme ou une autre, ponctuellement ou régulièrement.

Nous espérons que vous serez une nouvelle fois présents à nos côtés avec fidélité pour le vivre l’an prochain, par le biais de l’un des milliers d’articles ou des centaines de milliers de photographies et vidéos proposées sur nos plateformes digitales et TV. Aux membres des équipes, passés ou présents dans cet ambitieux projet, j'adresse mes sincères remerciements et le témoignage de mon respect pour la complémentarité des savoirs et savoir-faire mis en œuvre avec une implication sans faille.

Excellente année 2018, personnelle et sportive,

La Rédaction

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