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Wehrlein : "Nous n'avons menti à personne"

Pascal Wehrlein estime que Sauber a très bien géré la situation autour de sa blessure, assurant que sa gravité n'avait jamais été dissimulée.

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Pascal Wehrlein, Sauber C36

Sutton Motorsport Images

Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari, Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR12
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari
Pascal Wehrlein, Sauber C36-Ferrari

Lors d'un accident survenu à l'occasion de la Race of Champions à Miami, en janvier, Pascal Wehrlein s'est fracturé trois vertèbres au niveau du rachis dorsal et a manqué une partie des essais hivernaux de Barcelone, ainsi que les deux premiers Grands Prix de la saison. À l'époque, son équipe avait communiqué en évoquant un "problème de dos", ne rentrant pas dans les détails de la blessure. L'Allemand avait participé aux essais libres du Grand Prix d'Australie avant de renoncer à la suite du week-end ainsi qu'au rendez-vous de Shanghai.

C'est seulement lors de son retour à la compétition, le week-end dernier à Bahreïn, que Wehrlein a révélé l'étendue de sa blessure. Immobilisé durant quatre semaines après son accident, l'empêchant de pratiquer tout entraînement physique, il a publié les photos de cette période en début de semaine. Il s'était refusé à le faire auparavant, en dépit des critiques et des spéculations autour de son forfait de début de saison. 

 

"J'étais autorisé à le faire [publier les photos avant], mais je ne le voulais pas", a expliqué le pilote Sauber. "Je ne suis pas quelqu'un qui aime tout partager publiquement. J'utilise davantage mes réseaux sociaux en tant que pilote de course, quand je fais mon métier, et j'aime avoir une vie privée, donc je ne partage pas beaucoup de choses de ma vie privée sur les réseaux sociaux. Et cette blessure était quelque chose de privé. Au final, c'était quelque chose de sérieux."

Wehrlein estime que Sauber n'a rien caché dans sa communication, mais que les interprétations qui ont laissé libre court à beaucoup d'imagination ont créé la situation étrange dans laquelle il s'est retrouvé durant son absence. Interrogé par Motorsport.com sur l'erreur qu'aurait pu être le choix du secret, le protégé de Mercedes répond : "Non, je ne pense pas. Comme je l'ai déjà dit la semaine dernière, les gens jugeaient ce que je faisais sans connaître ma situation."

"Tout le monde savait que j'étais blessé. Tout le monde savait que je devais recevoir le feu vert des médecins, que je devais être autorisé à courir par la FIA, ce qui n'arrive pas habituellement si vous avez une douleur musculaire. Nous avons dit que c'était une blessure au dos et que ça irait mieux à un moment donné. C'est ce que nous avons dit. Nous n'avons menti à personne, nous n'avons rien caché. Nous avons toujours dit que j'étais blessé au dos. Ce n'était pas un problème, car nous savions que je reviendrai vite. C'est ce que nous avons dit. Ensuite, les gens ont commencé à imaginer des fantaisies."

Une épreuve mentale

Wehrlein ne cache pas qu'en arrivant à Melbourne, il avait déjà de sérieux doutes quant à sa condition physique pour participer au Grand Prix. Déclarer forfait pour les deux premières courses a été mentalement difficile.

"Je connaissais ma blessure", rappelle-t-il. "L'équipe la connaissait. Sauber et Mercedes savaient ce que j'avais et je n'ai jamais été sous la pression de Sauber ou Mercedes car cette blessure était assez sérieuse et elle aurait pu mettre un terme à ma carrière."

"J'ai piloté la voiture à Melbourne, et après la première journée, j'ai pris conscience qu'il était trop tôt pour mon dos, trop tôt pour ma forme physique. C'était bien sûr très frustrant pour moi. C'était une période difficile. J'ai toujours eu à l'esprit, en me rendant à Melbourne, que je pouvais ne pas être en mesure de courir. Puis j'ai pris conscience le vendredi que c'était dur."

"C'était dur, mais encore une fois, Mercedes et Sauber ne m'ont pas mis la pression pour quoi que ce soit. Le soutien que j'ai reçu des deux équipes était incroyable. De Melbourne jusqu'ici, ce fut une période difficile. Mentalement aussi, car je n'avais rien d'autre à l'esprit que de vouloir revenir aussi vite que possible."

Propos recueillis par Jonathan Noble

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