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L'alliance Sauber-Alfa peut être "dangereuse" pour Mercedes

Les liens resserrés entre Ferrari et Sauber ont peut-être coûté son baquet à Pascal Wehrlein, protégé de Mercedes, et ce n'est pas la seule source d'inquiétude de la marque à l'étoile...

Pascal Wehrlein, Sauber C36, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, à la sortie des stands

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Pascal Wehrlein, Sauber
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Frédéric Vasseur
Pascal Wehrlein, Sauber C36
Toto Wolff, directeur exécutif Mercedes AMG F1
Présentation d'un concept de livrée Alfa Romeo Sauber
Présentation d'un concept de livrée Alfa Romeo Sauber
Présentation d'un concept de livrée Alfa Romeo Sauber

Cette saison, c'est à Charles Leclerc que Sauber F1 Team associera Marcus Ericsson. Sans remettre en question l'évident talent du Monégasque, cette décision a été grandement facilitée par les liens renforcés entre l'écurie suisse et la Scuderia Ferrari, via un partenariat de sponsor titre pour Alfa Romeo ; le Cheval Cabré souhaitait même que Sauber aligne un autre de ses protégés, Antonio Giovinazzi, aux côtés de Leclerc, sans succès.

Pour Pascal Wehrlein, la pilule a logiquement du mal à passer. C'est lui qui a marqué l'intégralité des cinq points de Sauber en 2017, bien que cela n'ait pas évité la lanterne rouge à l'équipe.

Lorsque Motorsport.com lui demande en exclusivité pourquoi Wehrlein a été écarté, Frédéric Vasseur, directeur de Sauber, répond : "Essentiellement parce que Pascal est un pilote Mercedes. À la lumière de notre accord de collaboration avec Ferrari, il aurait été impensable d'avoir un homme de la concurrence comme lui."

L'officialisation de Sergey Sirotkin chez Williams a par ailleurs confirmé que le jeune Allemand allait passer la campagne 2018 sur la touche. Il devrait toutefois rester pilote d'essais chez Mercedes, et pourrait faire son retour en DTM, dont il était devenu le plus jeune Champion en 2015.

"Pascal mérite vraiment une place en Formule 1 et est certainement l'un des pilotes les plus rapides", affirme Toto Wolff, directeur de l'écurie germanique, pour Motorsport.com. "Il va certainement faire partie de notre équipe. Nous ne savons pas encore s'il va participer activement à un autre championnat que la F1, mais il va certainement rester dans notre team."

Marchionne et Arrivabene sont "malins"

Wolff se méfie tout particulièrement de l'impact du partenariat entre Ferrari et Sauber, non pas pour la menace que pourrait représenter Alfa Romeo Sauber en 2018, mais pour ce que cet accord pourrait apporter à la Scuderia : selon lui, le soutien technique apporté par cette dernière à l'écurie Haas lui a également été bénéfique.

"Je pense que ce que font Sergio Marchionne et Maurizio [Arrivabene] est très malin", déclare l'Autrichien à ESPN au sujet des dirigeants de Ferrari. "Ils ont une bonne relation avec Haas. Cela a aidé Haas ainsi que Ferrari, et ce qu'ils font maintenant avec Sauber est très visionnaire. Avec Fred Vasseur, ils ont de l'autre côté un team principal qui connaît le business sur le bout des doigts et cette alliance peut être dangereuse pour nous."

Quant à la possibilité d'une relation aussi étroite entre Mercedes et une autre équipe, Wolff préfère rester prudent, même si Force India est un candidat idéal, étant déjà le foyer d'Esteban Ocon, protégé de la marque.

Propos recueillis par Gabriele Testi et Christian Nimmervoll

 

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