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Whiting espère des excuses de Verstappen... qui s'exécute

Le directeur de course de la Formule 1 a conseillé à Max Verstappen de présenter des excuses suite à son écart de langage à Austin.

Max Verstappen, Red Bull Racing

Max Verstappen, Red Bull Racing

Sutton Motorsport Images

Max Verstappen, Red Bull Racing, en conférence de presse
Max Verstappen, Red Bull
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, franchit la ligne devant Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing
Charlie Whiting, directeur de course de la FIA, lors d'une conférence de presse pour revenir sur la pénalité infligée à Max Verstappen, Red Bull Racing, pour son dépassement hors piste sur Kimi Räikkönen, Ferrari, à Austin
Charlie Whiting, directeur de course FIA en conférence de presse
Matteo Bonciani, délégué média FIA, Sergio Perez, Sahara Force India, Max Verstappen, Red Bull Racing et Pascal Wehrlein, Sauber, en conférence de presse
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Très remonté après sa pénalité reçue juste après la course à Austin, le privant de podium suite à un dépassement jugé illégal sur Kimi Räikkönen, Max Verstappen s'était emporté devant certains médias. Le Néerlandais était allé jusqu'à qualifier d'"idiot" et de "mongolien" un commissaire de la FIA, en l'occurrence Garry Connelly.

S'exprimant longuement sur cette polémique dans le paddock de Mexico, jeudi, Charlie Whiting a émis le souhait de voir le pilote Red Bull formuler des excuses. Verstappen avait assuré en milieu de semaine qu'il ne voulait offenser personne, sans jamais citer Garry Connelly, mais s'était arrêté là.

Ayant bien en tête la colère et l'insulte de Sebastian Vettel à son encontre l'année dernière, justement à Mexico, Charlie Whiting a indiqué qu'il préférait "ne pas commenter" les propos de Verstappen, avant d'ajouter : "Seb, pour son petit emportement l'année dernière, s'était abondamment excusé. Je n'ai pas encore entendu de telles excuses de la part de Max, mais ce serait très bien s'il le faisait." 

Un souhait visiblement entendu, puisque quelques heures après la conférence de presse de Charlie Whiting, Max Verstappen a utilisé les réseaux sociaux pour faire son mea culpa.

"Suite à ce que j'ai dit lors de la conférence de presse de la FIA aujourd'hui, je voudrais une nouvelle fois présenter des excuses pour le langage que j'ai utilisé après le Grand Prix des États-Unis", a-t-il notamment écrit. "Mes propos ont été formulés dans le feu de l'action, je sais que les mots que j'ai utilisés étaient inappropriés, et ils n'étaient destinés à personne directement. Je ne voulais certainement pas causer d'offense, et j'espère que nous pourrons passer à autre chose et profiter de ce week-end de course."

Whiting défend l'intégrité de Connelly

Lors de la fameuse édition 2016 du Grand Prix de Mexico, Max Verstappen avait vécu un scénario identique à celui d'Austin 2017, puisqu'une pénalité après la course l'avait privé de podium. Les commissaires avaient estime qu'un passage hors-piste lui avait permis de résister à Sebastian Vettel. Ironie du sort, l'Histoire veut que Garry Connelly figurait déjà dans le collège des commissaires pour cette épreuve. Un fait exploité par Red Bull pour critiquer la décision prise la semaine dernière.

"Je pense que les statistiques que j'ai vues ne dépeignent pas la bonne image", rétorque toutefois Charlie Whiting. "Le fait que Garry était là n'était qu'une coïncidence. On ne peut pas lier les deux choses. Je connais très bien Garry, et c'est quelqu'un de très honnête et très scrupuleux. Toute idée selon laquelle il pourrait avoir quelque chose contre un pilote est totalement infondée."

"Nous avons une série de consignes, pour les commissaires, et ils ont tous les événements, qu'ils se produisent en EL1, en qualifications ou en course, avec ce que devrait être la pénalité", ajoute Whiting quant au processus de décision. "Les consignes sont là pour aider les commissaires à être cohérents. Elles disent exactement combien de points [de pénalité] doivent être donnés si vous faites telle chose. Une réprimande pour ceci, et pas de points, par exemple."

"Nous allons donc assez loin pour nous assurer de prendre les bonnes décisions, de manière constante. Il y a cette différente entre la réalité et la réalité perçue, mais je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit." 

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